J’ai jamais eu de bouquin à payer à part ceux de l’option éco en 1ére et terminale (j’ai passé mon bac ES en 2002) ! Ceci explique cela.
Mais bien plus pertinent que l’impact économique, les 2 documents montrent bien l’ampleur du problème au niveau éducationnel…
Ca peut sembler cliché, mais pour moi un(e) élève qui suit une filière S devient ingénieur, médecin, technicien, enseignant et/ou chercheur, or
[quote=“fran.b”]
Le problème est qu’il y a un manque cruel d’ingénieurs au point que les grandes entreprises commencent à sous traiter ou délocaliser les bureaux d’études là où l’enseignement scientifique de qualité domine (Inde essentiellement). Je ne vois guère ce qui resterait en France (des banquiers peut être…)[/quote]
J’en avais déjà entendu parler, mais au point où les grandes entreprises doivent délocaliser, tu m’apprends quelque chose. D’après le deuxième document, les inscriptions en fac scientifique ont baissé d’environ 45% entre 1995 et 2006, ils s’en vont où les terminales S ? Sciences po ?
Si j’ai bien compris, l’éducation nationale veut forcer les lycéens en S à poursuivre une voie scientifique après le bac, en gros refaçonner le programme de S à la manière de l’ES : l’arret des matières scientifiques et du français est en 1ère ES, donc on arrête l’histoire-géo en 1ère S. C’est discutable. Mais ceci sans augmenter le nombre d’heures de cours dispensés dans les matières spécialisées ?
Pour comparer, en ES, j’avais 38h30(1ère, option eco)/35h30(terminale ES, option éco) de cours par semaine. L’économie/sociologie, l’histoire-géo et les maths c’était un peu moins des 2 tiers de ces heures dans mon cas.
D’après ce que lis dans ces documents, on est loin du compte en S, et je comprends le tollé que cela provoque, au lieu de respécialiser, on dégrade…