Un vent de révolte gronde mais on est encore loin de la révolution, toutefois.
[quote]Jack Lang décrié au PS mais le front se fissure
[2008-07-22 17:58]
par Laure Bretton
PARIS (Reuters) - Jack Lang a été mis de facto au ban du Parti socialiste après son “oui” à la réforme des institutions, contre la consigne de la direction du PS, où la stratégie d’opposition systématique commence à faire débat.
L’ancien ministre de la Culture a reçu le soutien de plusieurs dirigeants de la majorité qui dénoncent une “chasse à l’homme” et, a-t-on appris de source proche de l’Elysée, Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec lui.
Seul le bureau national, l’exécutif du PS actuellement suspendu durant la pause estivale, peut prononcer une exclusion, qui doit ensuite être ratifiée par le conseil national, le ‘Parlement’ du parti.
“Il n’y a aucun intérêt pour la direction d’en faire un cas emblématique d’autant que son vote n’est pas une surprise et que ce n’est pas sa voix seule qui a fait basculer le Congrès”, explique un haut responsable du parti.
Après leur vote contre une réforme qui a les suffrages des Français, selon les sondages, les dirigeants socialistes “ne peuvent pas prendre le risque d’apparaître encore plus sectaires”, ajoute-t-il, sous le sceau de l’anonymat. :smt003 :smt003 :smt003
Lundi, le premier secrétaire du PS, François Hollande, avait appelé Jack Lang à tirer lui-même “les conclusions de son affranchissement de la délibération collective”.
Le ton s’est durci mardi.
Jack Lang “n’a plus sa place dans notre famille”, a jugé le porte-parole du PS, Julien Dray, sur LCI. “La moindre des choses, le respect que Jack Lang doit à ce parti (…) c’est de dire : 'maintenant je vis ma vie, vivez la vôtre de votre côté.”
Pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre “a franchi le Rubicon”. “Il s’est mis lui-même hors de notre groupe”, a-t-il dit à la presse à l’issue de la dernière réunion des députés avant les vacances.
“BIEN DANS MES BASKETS”
Depuis l’an dernier et son entrée au comité Balladur chargé de rédiger l’avant-projet de réforme institutionnelle, le député du Pas-de-Calais ne participe plus aux réunions du groupe PS à l’Assemblée et a délaissé son mandat de secrétaire national.
Dans un communiqué, 14 parlementaires du Pas-de-Calais se “désolidarisent clairement” et “réprouvent totalement” son attitude. “Ses arguments ne sont pas médiocres mais extrêmement faibles au regard du texte” qui ouvre la voie selon eux à l’hyperprésidentialisation.
Dans un entretien téléphonique accordé à Reuters, Jack Lang réplique et appelle ses “camarades” à reprendre leur travail “d’opposition de fond sur les sujets vitaux que sont l’éducation, l’immigration ou la culture”.
“Aucune instance ne peut d’un trait de plume m’arracher à la grande famille de la gauche qui déborde le Parti socialiste”, dit l’ancien ministre de François Mitterrand et Lionel Jospin.
“Je suis bien dans mes baskets. Je ne regrette rien. Je suis content, pour la maison commune de la République, que cette réforme ait été adoptée”, souligne l’ancien professeur de droit qui dit ne pas avoir voté en personne lundi, ayant donné procuration au député radical de gauche Paul Giaccobi.
Dans une tribune publiée par Le Monde, quatre députés socialistes lui donnent indirectement raison même s’ils ont suivi la consigne de vote contre à Versailles.
Manuel Valls, Jean-Marie Le Guen, Christophe Caresche et Gaëtan Gorce déplorent “une forme d’anti-sarkozysme pavlovien” et une “attitude négative et stérile” de la direction du parti.
“En posant des conditions (…) qu’il savait impossibles à satisfaire par le gouvernement et la majorité, le PS s’est mis d’emblée en situation de ne pas voter le texte”, écrivent-ils. La réforme “apportait des réponses, certes perfectibles mais attendues depuis de longues années par les parlementaires”, ajoutent les quatre députés.
Edité par Gilles Trequesser[/quote]
Le systématiquement “contre” engage la machine à perdre.
Heureusement que cette modif prévoie un mandat de 5 ans renouvelable qu’une seule fois car sinon, c’était du Sarko pour 20 ans, grâce à une gauche qui n’a rien compris ou, qui se complait ds l’opposition, en fait.
Pourquoi pas d’ailleurs, on n’a qu’à gueuler, dire que c’est la faute de la majorité et empocher le m^ tas de fric et les m^ avantages.
Un pour tous, tous pourris !
Allez Ricardo, va à la soupe, ça te calmera.


