Sortie de Debian GNU/Hurd 2013

La documentation n’est pas plétorique :mrgreen:
Pas d’usb, pas de sata, pas de son … cela fait beaucoup non ? (c’est n’est pas du dénigrement mais une constatation :033 :018 )

Beaucoup je ne sais pas, mais trop sans aucun doute.
Voilà pourquoi ils n’arrêtent pas de répéter qu’ils ont besoin de plus de développeurs…

[quote=“thuban”]Beaucoup je ne sais pas, mais trop sans aucun doute.
Voilà pourquoi ils n’arrêtent pas de répéter qu’ils ont besoin de plus de développeurs…[/quote]
Bof… La dernière fois que j’ai vu RMS, il noyait le poisson en expliquant que Hurd sert à faire de l’expérimentation etc.
hurd ne sera peut être jamais utilisable hors de quelque cas particuliers.

Tu as rencontré mon gourou ? tu t’es prosterné j’espère.
Sinon plus sérieusement, c’est quelqu’un que j’estime car il tient bon son cap. Après on aime ou on n’aime pas mais il reste accessible.
Bonne journée à tous.

Il n’est pas bien compliqué de le rencontrer. Il est francophone et fait régulièrement des conférences en France.

J’ai entendu une entrevue de lui sur RadioCampus avec l’émission “l’écho des gnous” et il m’a fait bonne impression. Il a même collaboré à faire leur nouveau générique. 60 Balais le gars !

De ce que j’avais compris c’est que aucun “service” n’étant pas totalement indispensable et que chacun étant relativement indépendant il était possible de tout changer “a chaud”, jusqu’à changer de version de noyau :mrgreen:

Là, cela fait une sacrée différence ! :open_mouth:

Tu peux changer à chaud la version de linux, c’est juste pas vraiment trivial ni très utile.

Quand on parle de micro noyau, on parle juste d’un noyau qui fait le strict minimum et qui laisse des processus en espace utilisateur faire le reste. Dans les fait il s’agit en particulier des drivers. Le principal problème de ces noyaux c’est qu’il y a une grand communication entre l’userland et le kernelland (le programme utilisateur appel le micro-noyau qui appel le driver qui répond pour enfin répondre au processus de l’utilisateur). Ça multiplie ce que l’on appel les appels systèmes : ce sont des appels de méthodes C qui font d’une part un changement de contexte (ce n’est plus le processus utilisateur, mais le noyau qui s’exécute : donc il faut enlever toutes les données du processus en question pour les remplacer par ceux du noyau) et ça génère une interruption qui va changer le fonctionnement du processeur (lorsque le noyau s’exécute on désactive un certain nombre de sécurité sur le processeur).

Tout ça fait que même si l’idée est belle, il n’y a que QNX qui soit un système d’exploitation (utilisé dans la nouvelle génération des téléphones Blackberry et dans toutes leur tablette) et les contraintes ont poussé les autres à faire un mélange entre le micronoyau et le noyau monolithique (c’est le cas de windows notamment)

Au passage n’imaginez pas un jour que Linux deviendra un micronoyau (c’est quelque chose sur la quelle il ne transige pas).

Mais “il” n’est pas éternel.

Si ses décisions sont aussi peu contestées c’est qu’il n’est pas le seul à le penser.

Après même si Linus est un dangereux sectaire nazis, il sait entendre raison. Si une preuve de concept lui montre qu’il y a un vrai intérêt à passer à ce type d’architecture il acceptera les patchs mais en l’état c’est pas gagné.

Ma remarque portait plus sur : que va devenir Linux sans Linus.

Pour rejoindre le propos de Lugs,

Il y a-t-il vraiment un intérêt pour nous, “néouphyte”, à tester Hurd ou kFreeBSD ? Car si le concept d’utiliser un système plus libre, au moins dans son cœur, me plaît assez, “essayer” l’un ou l’autre noyau n’a vraiment d’intérêt que pour des développeurs et autres acharnés qui sauront en relever les différences. Nous autres, simples users avec quelques principes, ne peuvent vraiment qu’attendre que l’un ou l’autre projet se concrétise de façon suffisamment finalisée pour un usage stadard.