salut,
encore une fois, thunderbird oblige ses utilisateurs à aller sur ses pages , et à prendre l’ip et autres tant qu’on y est ( rien à voir avec les millions de dollars touchés par ses dirigeants ) :
une page https://updates.thunderbird.net/thunderbird/128.0/apr25/?utm_campaign=apr25_appeal&utm_medium=desktop&utm_source=new-tab&utm_content=fr n’arrête pas d’essayer de s’ouvrir chez moi sous thunderbird:
savez-vous comment arrêter ce cycle sans fin?
C’est bizarre. Je n’ai eu ça qu’avec la dernière mise à jour de thunderbird.
Tu dois avoir une bidouille quelque part qui le déclenche (un paramètre ou une data dans le profile qui change d’état une fois que tu as eu l’info mais qui ne marche pas chez toi du fait de quelque chose qui n’est pas standard).
'ai une hypothèse : l’apparition de la page doit changer un truc dans la configuration de thunderbird, mais comme j’ai interdit la page de thunderbird, elle revient contamment.
j’ai trouvé avec about:config un certain nombre de liens et date avec le mot clé update : j’ai changé les dates, viré, les http; on verra ce que ça donne
bon ça ne marche pas :
à chaque ouverture, j’ai
https://updates.thunderbird.net/thunderbird/128.0/apr25/?utm_campaign=apr25_appeal&utm_medium=desktop&utm_source=new-tab&utm_content=fr
Hmmm… Tu n’utilises aucunes extensions alors…
Tout ce qui fait le réglage menu de langue, c’est télécharger le .xpi, comme pour toute extension.
Si tu es très méfiant, tu peux bidouiller ton useragent, passer par un VPN* et charger le .xpi à la main.
Avec les mise à jour, ça va vite être fastidieux…
Et le l10n… ben… tu files ton IP et ton fingerprint aux mainteneurs Debian…
- Fais gaffe au VPN, aussi : Hmm, après le contrôle des FAI, puis des CDN, puis des résolveurs, on arrive aux VPN
bah si : quand je le décide, j’autorise le téléchargement depuis thunderbird puis je bloque parce qu’il ne devrait pas ya accéder dans mon dos;
ce n’est pas vraiment une politique cohérente de sécurité , juste qu’une boîte qui paye des millions de dollars son pdg n’a pas à accéder à mon mail comme il veut
sur le dernier cas : il n’arrête de mettre https://updates.thunderbird.net/thunderbird/128.0/apr25/?utm_campaign=apr25_appeal&utm_medium=desktop&utm_source=new-tab&utm_content=fr
que s’il a pu vérifier que j’y suis allé : donc il change mon ~/.thunderbird dans mon dos ; j’aime pas.
« If you pay peanuts, you get monkeys. »
Ceci a toujours été vérifié.
Tu payes combien pour écrire sur ce forum?
Vous pouvez répéter la question ?
Est-ce que tu considère ce forum comme « juste bon pour des singes » vu que tu ne payes pas pour participer?
Une façon de te montrer un contre-exemple - parmi des centaines de milliers de milliards possibles ( sur la moyenne de 1 par jour par humain ) - à ta phrase
Rien compris.
A propos, tu n’as pas répondu : tu n’as aucune extensions et tu te méfies bien de tes mises à jour OS qui montrent ton IP aux dépôts officiels ?
non
quelques unes
Ça se traduit par: si tu ne paies pas/si ça ne te coûte rien, c’est que c’est toi le produit.
Oui mais cette phrase est une partie de la vérité qui oublie le bénévolat, l’amitié, parfois la famille, la péréquation, la resditribution des richesses.
Cette phrase nous sert surtout pour sensibiliser les utilisateurs de programmes/appli smatphone liés aux entreprises.
Cette phrase est juste aussi vraie que le théorème de pythagore ( 1/2 troll )
La phrase en question date d’avant les smartphone en fait, dans les années 90.
Mais aucune entité manipulant de grand fonds financier n’est à considéré comme bénévole (bien qu’elle puisse très largement profiter du bénévolat).
Il ne s’agit pas là non plus de famille ni de redistribution de richesse non plus.
Pour revenir au bénévolat, hors ONG ou équivalent, ces dernières années ont vue une explosion de l’utilisation du bénévolat à des fins de bénéfices.
L’exemple le plus frappant ce sont les festivals, les gros, Terre du Son, le Francofolies, tous en seine, etc… qui tous ont en communs le fait d’avoir une soit-disant associations, qui recrute et utilise les bénévoles de façon massive et étendue. Ce qui ne se voit pas, et pour lesquelles il n’y a pas ou très de visibilité ce sont les entités commerciales adossées à ces associations qui privatises les bénéfices, mais n’oublie jamais de socialiser les pertes. Surtout quand on voit les montant important de fonds publiques qui leurs sont versés.
Cette phrase est malheureusement furieusement d’actualité. Et va parler de famille, de redistribution, de bénévolat aux bénéficiaires du RSA obligés de faire un mi-temps gratuitement sous peine d’être mis à la rue par France Travail.
Il y a eu un article interessant ds le Monde sur la «merdification» (sic) des trucs gratuits. L’article expliquait que le gratuit commençait par être simple et pratique pour séduire plein de gens, puis au fur et à mesure de son succès devenait de plus en plus merdique (d’où le titre de l’article) à mesure des fonctionnalités ajoutées et des contraintes introduites au pretexte de ces fonctionnalités. Si le bouchon va trop loin, le truc est déclaré inutilisable et déserté.
C’est le cycle classique du gratuit (à ne pas confondre avec «libre», le libre indique juste que la valeur d’un produit réside dans le contenu et sa mise en place et pas dans le contenant (i.e le programme), la gratuité est la conséquence directe, le libre ne suit pas ce cycle en général)
J’imagine qu’il s’agit de " La « merdification », ce processus inexorable de dégradation de la qualité des services sur les plateformes numériques" . Le contenu n’est malheureusement pas accessible aux non abonnés. Faudrait que je m’abonne, car ce journal propose des articles intéressants, mais j’ai les poches trouées . Dommage pour moi !
Le gratuit finit par coûter cher ! Il ne reste plus qu’à souscrire pour une licence Windows si je suis le raisonnement. Soyons sérieux, gratuit ou pas c’est de la passion des développeurs et de leurs échanges fructueux que réside les plus beaux produits, en tout cas du côté logiciel car au niveau matériel cela implique des investissements matériels parfois non négligeables.
Par principe j’ai toujours été abonné à un journal, la presse étant pour moi un contre pouvoir pilier d’une démocratie d’une part, et une article signé par une personne identifiée (et non un pseudo) étant un gage de sérieux.
Que le Monde et Marion Dupont me pardonne, j’espère que ça leur rapportera un abonné supplémentaire (~10€ par mois)
Histoire d’une notion. A une époque qui semble désormais lointaine, aucun résultat « sponsorisé » n’apparaissait en tête de liste lors d’une recherche sur Google. Il était possible de trouver rapidement un utilisateur ou un contenu précis sur Instagram, grâce à un astucieux système de hashtags. Les vidéos mises en ligne sur YouTube n’étaient précédées ou interrompues par aucune publicité. N’importe quel abonné Netflix pouvait donner le mot de passe de son compte à ses proches, et visionner un film en même temps qu’eux. Mieux : un internaute utilisant un comparateur de vols comme Skyscanner pouvait réserver un trajet en avion sans voir le prix augmenter de façon aléatoire à chaque étape de la réservation.
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Si cette dégradation de la qualité des services fournis par les plateformes numériques est longtemps restée sous les radars médiatiques, tout utilisateur en a fait l’expérience. Il ne manquait qu’un mot pour désigner ce processus apparemment inexorable de « pourrissement » des plateformes.
Lors de vacances en famille, alors qu’il bataille contre des publicités et des trackers (ces petits logiciels incorporés dans des applications mobiles) pour trouver l’adresse d’un restaurant sur le site TripAdvisor, l’activiste et journaliste canadien Cory Doctorow a l’idée d’un néologisme : « enshittification » en anglais, souvent traduit en français par « merdification » ou « emmerdification ». Partagée dans un post sur Twitter en 2022, la notion rencontre un succès immédiat auprès des utilisateurs anglophones, qui voient dans sa formulation un brin grossière matière à exprimer leur propre frustration.
« J’ai passé la plus grande partie de ma vie professionnelle à élaborer des mots, des blagues, des analogies et des stratégies pour attirer l’attention du grand public sur les effets des politiques du numérique » , explique Cory Doctorow, ravi de voir ses efforts enfin récompensés. Sous ses airs frustes, le terme permet de saisir intuitivement les effets d’un phénomène à la fois nouveau et complexe.
Coût économique et démocratique
Car si la dégradation de la qualité d’un service n’est pas l’apanage des plateformes du numérique, « le caractère systémique de ce phénomène dans le secteur des plateformes et l’aisance avec laquelle elles peuvent s’y livrer rendent le terme “merdification” intéressant et pertinent » , note Mathilde Abel, postdoctorante au Centre de recherche en économie et statistique de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique.
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Les plateformes numériques sont en effet des entreprises particulières. D’abord, parce qu’elles sont spécialistes du matching , c’est-à-dire de la mise en relation entre des offres et des demandes à (plus ou moins) grande échelle : par exemple, entre un chauffeur de VTC et une personne ayant besoin d’une course ; entre un vidéaste et un spectateur ; entre un acheteur et un vendeur. « Ce sont des professionnels des effets de réseau – c’est-à-dire de la capacité à attirer des publics très différents et de les rendre interdépendants » , précise l’économiste.
Ces plateformes présentent aussi la spécificité d’avoir à disposition, notamment grâce aux données de leurs utilisateurs, de nombreux outils permettant de mesurer les conséquences de la dégradation de leur service sur leurs marges. Résultat, « ces entreprises exercent leur monopole de façon très spécifique, parce qu’elles sont capables de jouer sur des niveaux de prix avec leurs concurrents, mais aussi sur des niveaux de prix croisés entre leurs différents marchés, explique Mathilde Abel. La capacité des plateformes à faire de la discrimination par les prix et à dégrader leur service a toujours fait partie intégrante de leur modèle économique » .
D’où une trajectoire similaire, que Cory Doctorow résume en trois étapes dans un livre à paraître en juillet, Enshittification (Macmillan Publishers). A leur naissance, les jeunes plateformes ont besoin d’attirer des utilisateurs et cherchent donc à se rendre particulièrement utiles à leurs yeux, quitte à proposer un service à perte. Puis, elles cherchent à attirer des entreprises clientes (vendeurs, publicitaires ou médias) et orientent donc le fonctionnement de la plateforme en leur faveur, aux dépens des utilisateurs. Enfin, une fois la dépendance des uns et des autres à la plateforme acquise, divers mécanismes sont utilisés pour permettre de rediriger la valeur produite non plus vers les utilisateurs ou les entreprises clientes, mais vers la plateforme elle-même et ses actionnaires.
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Un constat nuancé par Mathilde Abel, qui rappelle que si la « merdification » est indéniablement un mouvement inhérent aux plateformes, la dégradation des services n’est pas exercée de manière uniforme partout. « Ces différences ne sont pas seulement liées à des questions de rationalité économique : elles résultent de choix de gouvernance à l’échelle de l’entreprise, portant sur la façon dont la plateforme exerce son pouvoir de marché » , explique l’économiste.
Reste que, selon Cory Doctorow, la position dominante des grands acteurs du numérique a un coût économique et démocratique considérable. « Lorsque des entreprises détiennent de tels monopoles, argumente l’activiste, elles deviennent remarquablement insensibles à tout mécanisme de responsabilisation : les consommateurs ne peuvent pas protester contre leurs pratiques en achetant les produits des concurrents, et les gouvernements se retrouvent démunis pour protéger leurs citoyens contre cette extorsion. » Avec la « merdification », la critique du capitalisme de plateforme aurait-elle enfin trouvé un levier de mobilisation ?
Marion Dupont