WIFI et abeilles

Tapez donc «WIFI abeilles» ou «téléphone sans fil abeilles» sous Google et lisez. C’est un problème qui est évoqué depuis très longtemps avec une expérience impressionnante:

  • 2 ruches
  • des abeilles spérées de leur ruche
  • une base de téléphone genre ceux qu’on a chez soi toute bête entre les abeilles et leur ruche
  • 50 minutes d’attente:
  • toutes les abeilles ou presque sont revenues dans l’une des ruches, 1/3 (de mémoire) dans l’autre ruche. Identifiez les ruches :smiley:

Le Gaucho est connu pour tuer les abeilles, on retrouvait celles ci mortes près de leur ruches ou dans les ruches. Mais depuis le début des années 90 (i.e le début du sans fil grand public), il y a une épidémie de disparition (on ne les retrouve pas près de la ruche) des abeilles inexpliquée. Tout se passe comme si les abeilles se perdaient.

Qu’en pensez vous (particulièrement Eartells qui est spécialisée dans les petites bestioles :smiley: et qui va se sentir obligée de se documenter un max pour répondre même si ce ne sont pas les mêmes bestioles ni son domaine de recherche)

Je n’ai aucun élément pour juger, mais ça sent la légende urbaine, je ne sais pas pourquoi.

C’est ce que je croyais mais quand on te donne des papiers convaincants, ça commence à être inquiétant.
http://www.beekeeping.com/sante-de-labeille/articles/rayonnement_magnetique.htm
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=11043
éventuellement
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article84
Fais une recherche sur Expérience DECT abeilles. Le problème est que réellement personne ne veut remettre en question le principe du sans fil donc ne souhaite s’étendre sur ce qui, si c’est avéré, est plus qu’un problème

Bah déjà, les articles que tu indiques précisent bien que les expériences concernaient précisément la fréquence des téléphones >fixes< à base de sans fil, et ni le GSM, ni le wifi. En plus, les deux expériences allemande et anglaises se sont limitées à mesurer un taux de retour à la rûche au bout de 45 minutes, et l’expèrience anglaise rapporte un taux de 54% de retour en cas de présence d’“electronic smog”, contre 63% de retour sans, ce qui n’est pas excessivement significatif, même si les deux expériences vont bien dans le sens de démontrer que ça a un effet.
Si tu rajoutes à ça que le CCD peut avoir de nombreuses autres causes qui touchent d’autres lobbies comme le phytosanitaire, tu peux juste te demander si ces études ne sont pas de la simple boxe entre les chimistes et les téléphonistes pour se renvoyer la balle.
Il n’en reste pas moins que le problême du CCD est un vrai problême.

C’est pour ça que j’utilse un cable ethernet, pas parce que je suis tellement noob que je ne sais pas me servir du wifi sous linux, mais parce que je suis un fervant defenseur de la nature ! :smt003 :smt003

[quote=“mattotop”]Bah déjà, les articles que tu indiques précisent bien que les expériences concernaient précisément la fréquence des téléphones >fixes< à base de sans fil, et ni le GSM, ni le wifi. En plus, les deux expériences allemande et anglaises se sont limitées à mesurer un taux de retour à la rûche au bout de 45 minutes, et l’expèrience anglaise rapporte un taux de 54% de retour en cas de présence d’“electronic smog”, contre 63% de retour sans, ce qui n’est pas excessivement significatif, même si les deux expériences vont bien dans le sens de démontrer que ça a un effet.
Si tu rajoutes à ça que le CCD peut avoir de nombreuses autres causes qui touchent d’autres lobbies comme le phytosanitaire, tu peux juste te demander si ces études ne sont pas de la simple boxe entre les chimistes et les téléphonistes pour se renvoyer la balle.
Il n’en reste pas moins que le problême du CCD est un vrai problême.[/quote]
La question n’est pas de s’alarmer mais de se demander pourquoi il n’y a pas de réelles études sur un problème soulevé depuis plus de 10 ans. Par ailleurs, d’autres expériences mettent en cause les téléphones portables et les WIFI. L’argumentation consistant à se focaliser sur une expérience et ses résultats sans regarder la situation actuelle où on constate une disparition des abeilles inexpliquée parallèlement à un développement intensif du sans fil est la même que celle consistant à contester les quelques rares expériences reproductibles sur l’effet de serre sans tenir compte de l’évolution du monde réel (les effets explicables par l’effet de serre (mais aussi autrement) augmentent mais les détracteurs refusent de prendre ce point en compte, de même la disparition des abeilles peut s’expliquer autrement et la nette corrélation avec le développement du sans fil n’est pas en soi un argument pour les détracteurs)

[edit; cela dit une baisse de 10% du nombre de retours sur une période signifie 95% de perte sur 30 périodes et 99,8% de perte sur 60 périodes, la période étant de quelques heures ici, ça ne me parait pas négligeable]

voir criirem.org

je m’interresse aussi à cette question, ayant moi même participé à la prolifération de cette technologie…

mais pour ce que j’en sais le problème de la disparition massive d’abeilles semble être plus lié aux pesticides

D’après des articles récents dans la presse, les abeilles se plairaient mieux en ville… ce qui écarterait la responsabilités des wifi ou gsm

[quote=“liryc”]
mais pour ce que j’en sais le problème de la disparition massive d’abeilles semble être plus lié aux pesticides

D’après des articles récents dans la presse, les abeilles se plairaient mieux en ville… ce qui écarterait la responsabilités des wifi ou gsm[/quote]
Nouvel Obs février (je viens de le lire chez le dentiste il y a une heure, juste avant d’avoir mal :frowning:). Effectivement il constate la présence d’abeilles sur le periphériques à Paris. La théorie de la boxe Portables vs Céréaliers prend de l’épaisseur…

un article que mattotop va adorer :smiley:

WIFI : Ce n’est pas quand on a chié dans les draps qu’il faut serrer les fesses

piecesetmaindoeuvre.com/IMG/ … enoble.pdf

Il y a un article assez complet sur wikipedia

fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d … d’abeilles

Une synergie entre plusieurs des causes évoquées ci-dessus pourrait être à l’origine d’un syndrome de type dit “maladie environnementale”. C’est l’hypothèse qui semble la plus probable, médiatisées par exemple en 2007 par Joe Cummings (Professeur émérite de l’Université Western Ontario) qui met en cause à la fois des champignons parasites utilisés en lutte intégrée agricole, des virus, bactéries et la pollution électromagnétique croissants auquel sont exposées les insectes (notamment depuis l’avènement du téléphone portable et du Wi-Fi). Selon lui, ces causes combinées affaibliraient le système immunitaire des abeilles, mais le rôle des pesticides reste pour partie nié par les industriels producteurs

il y a un gros pain dans l’article de wikipedia à propos des OGM

Le soja OGM en argentine est largement répandu, si l’exemple de l’argentine est donné pour écarter la responsabilité des OGM il va falloir revoir la copie

monde-diplomatique.fr/2006/04/VIOLLAT/13346
mdrgf.org/news/news131105_So … ntine.html

Je vais demander à mon fils aîné s’il a des infos.
Chez Alcatel, il bosse ds les infrastructures gsm, surtout en tant que commercial mais aussi, il est en poste à Tokyo et je crois que les Japonais sont assez chatouilleux ds ces domaines.

Hum, au fur et à mesure que je retrouve des Infos, matt, j’ai l’impression que tu es dans le vrai, il y a un effet certain mais apparemment négligeable par rapport à celui du aux pesticides…

[quote=“liryc”]un article que mattotop va adorer :smiley:

WIFI : Ce n’est pas quand on a chié dans les draps qu’il faut serrer les fesses

piecesetmaindoeuvre.com/IMG/ … enoble.pdf[/quote]
Oui, ça m’énerve les approches systématiques comme celles là: même si les gars ont raison, leur ton définitif et leur parti pris définitif décrédibilisent tout ce qu’ils peuvent dire.

Sinon, un peu de publications scientifiques sur le sujet (de l’exploitation idéologique des “vérités” scientifiques):
unice.fr/zetetique/articles/ … ironnement

Il n’y a pas si longtemps, dans un supermarché pas très éloigné…

dailymotion.com/related/1289 … wars-vostf

bon, apparemment, ma réponse est passée à la trappe. :cry:
Ben disons qu’il est sceptique sur les déductions des liens.

“Requiem pour les abeilles” par le Professeur Joe Cummins, traduction de Jacques Hallard

Santé Abeilles Pesticides Requiem pour les abeilles

Les insecticides du groupe des néonicotinoïdes, qui sont employés à la fois en pulvérisations sur les cultures et pour l’enrobage des semences, peuvent être responsables du “syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles”, selon le Professeur Joe Cummins

Communiqué de presse de l’Institut ISIS en date du 24/04/2007

La version originale de cet article, avec toutes les références bibliographiques et intitulée Requiem for the Honey Bee, est accessible par les membres d’ISIS sur le site suivant :

i-sis.org.uk/requiemForTheHoneybee.php

article complet

yonne.lautre.net/article.php3?id_article=2623

"Pour en revenir aux plantes cultivées génétiquement modifiées, telles que le maïs, le colza ‘canola’, le coton et le soja, il est clair que pour tous ces OGM, avec ou sans gènes Bt, on utilise la plupart du temps des semences enrobées avec des pesticides du groupe des néonicotinoïdes qui sont fortement toxiques pour les abeilles. Par exemple, le maïs Herculex, avec des gènes Bt pour contrôler la chrysomèle du maïs, rootworm en anglais, tout comme le maïs Yieldgard résistant à la pyrale, sont mis en culture avec des semences enrobées à l’aide d’un insecticide du groupe des néonicotinoïdes, plus un fongicide.

En outre, la culture des plantes génétiquement modifiées, exige d’aménager, à proximité, des parcelles de terrain ensemencées avec du maïs conventionnel, une parcelle avec des plantes non génétiquement modifiées, sur une surface de 20 pour cent du secteur semé en OGM, comme zone “refuge” pour éviter l’évolution vers des insectes résistants. Mais ces zones “refuges” sont traitées par pulvérisation avec des pesticides du groupe des néonicotinoïdes, afin de les protéger et assurer leur rendement [14] ; en fait, c’est plutôt un camp de la mort pour les insectes. Le brevet américain 6.660.690 de Monsanto prévoit d’enrober, ou de pelliculer, les semences génétiquement modifiées avec des pesticides chimiques [15]."

Merci Monsanto :smt006

A voir au passage…

le rapport BioInitiative rédigé en 2007 par 15 chercheurs internationaux

résume 2000 études. Conclusions : l’utilisation des technologies sans fil entraine « des effets sur l’ADN (génotoxicité affectant directement l’intégrité du génome humain), la communication intercellulaire, la réparation cellulaire, et la cicatrisation des tissus, l’évolution des cancers, et sur la protection contre les maladies cancéreuses ou neurodégénératives. Ont également été observés : des effets neurologiques, notamment sur la structure et les troubles du sommeil, la mémoire, et les fonctions cognitives ; la dépression ;des pathologies cardiaques, la perméabilité pathologique de la barrière hémato-encéphalique ; et les perturbations du fonctionnement normal des mécanismes d’immunité, de fertilité et de reproduction.

bioinitiative.org/report/index.htm

List of BioInitiative Participants

Organizing Committee Members
Carl F. Blackman*, Ph.D.
Founder, Former President and
Full Member of the Bioelectromagnetics Society
Raleigh, NC USA
*opinions expressed are not necessarily those of his employer,
the US Environmental Protection Agency

Martin Blank, PhD Associate Professor
Former President and Full Member of Bioelectromagnetics Society
Dept. of Physiology. College of Physicians and Surgeons
Columbia University
New York, NY USA

Prof. Michael Kundi, PhD
Full Member of the Bioelectromagnetics Society
Institute of Environmental Health, Medical University of Vienna
Vienna, Austria

Cindy Sage, MA, Owner
Full Member. Bioelectromagnetics Society
Sage Associates
Santa Barbara, CA USA

Participants
David O. Carpenter, MD
Director, Institute for Health and the Environment
University at Albany East Campus
Rensselaer, NY USA

Zoreh Davanipour. DVM, PhD
Friends Research Institute
Los Angeles, CA USA

David Gee
Coordinator Emerging Issues and Scientific Liaison
Strategic Knowledge and Innovation
European Environmental Agency
Copenhagen, Denmark

Lennart Hardell, MD, PhD, Prof.
Department of Oncology
University Hospital
Orebro, Sweden

Olle Johansson, PhD, Associate Professor
The Experimental Dermatology Unit.
Department of Neuroscience
Karolinska Institute
Stockholm, Sweden

Henry Lai, PhD
Department of Bioengineering
University of Washington
Seattle, Washington USA

Kjell Hansson Mild, PhD, Prof.
Former President and Full Member of Bioelectromagnetics Society
Board Member, European Bioelectromagnetics Society (EBEA)
Umea University, Department of Radiation Physics
Umeå, Sweden

Amy Sage, Research Associate
Sage Associates
Santa Barbara, CA USA

Eugene L. Sobel, PhD
Friends Research Institute
Los Angeles, CA USA

Zhengping Xu, PhD
Guangdi Chen, PhD
Bioelectromagnetics Laboratory,
Zhejiang University School of Medicine
Hangzhou . People’s Republic of China

Reviewers (partial)
James B. Burch, PhD
Arnold School of Public Health
University of South Carolina
Columbia, SC USA

Nancy Evans, BS
Health Science Consultant
San Francisco, CA USA

Stanton Glanz, PhD
University of California, San Francisco
Center for Tobacco Control Research and Education
Cardiovascular Research Institute, Institute for Health Policy Studies
San Francisco, CA USA

Denis Henshaw, PhD
Professor of Physics
Human Radiation Effects Group
Wills Physics Laboratory
Bristol University, Bristol, UK

Samuel Milham, MD
Washington State Department of Health (retired)
Olympia, Washington

Louis Slesin, PhD
Microwave News
New York, NY USA

Informations supplémentaires :

criirem.org
next-up.org

La traduction en français du rapport Bioinitiative

robindestoits.org/Preuves-sc … -_a78.html