Black-out

Y’en a des gratuits pauvre ***.

Sérieusement je pense que je vais acheter le programme en question 8)

Dans quelques années, il faudra quitter la France pour trouver refuge en Chine…

le parlement européen a déposé un texte qui a été adopté interdisant la coupure de l’internet en évoquant la raison suivante" l’illettrisme de l’informatique sera l’illettrisme du 21eme siècle".Si j’avais ce gars en face de moi, je lui dirais bravo!
Quoiqu’il en soit, selon le traité simplifié, la politique de l’union prédomine sur celle des Etats…
Reste à voire comment ça va encore évoluer dans les prochains temps.Mais 16 députés, sur combien 600 environ? Ils étaient où les autres? Occupés à se faire reluire et faire le beau comme à leur habitude?
Lorsque je dis qu’ils sont payés grassement pour pas grand-chose, finalement je ne suis pas loin du compte…

Youhou, merci hadopi d’étendre ma propriété privé jusqu’au brin réseau me liant avec mon DSLAM. Je vais enfin pouvoir faire des travaux afin d’améliorer mon débit en virant tous les détours inutiles qu’elle fait pour atténuer mon affaiblissement de ligne :stuck_out_tongue:
Ah non merde, je suis “propriétaire” et responsable de ma ligne uniquement si des choses considérées illégales circulent dessus et ce même à mon insu … pas cool ça :cry:

Sinon je pense pas qu’on a pas trop de soucis a ce faire, l’histoire du logiciel proprio obligatoire et même plutôt un bon point. Cela va mener hadopi à sa propre perte, une telle politique est inadaptable et ce en grande partie grace au logiciel libre et a la liberté individuelle en général.

En même temps, si on demande à Albanel, OOo contient des logiciels de sécurisation, enfin peut-être, j’ai pas tout compris :smt017

la vidéo : http://www.framablog.org/index.php/post/2009/04/02/hadopi-albanel-pare-feu-open-office-logiciel-libre

Ouais c’est trop beau, si beau que ça va se greffer à mes signets :mrgreen:

Salut,

Non Ludo255, le parlement européen ne peut que donner des directives. Si notre gouvernement ne s’y conforme pas nous paierons une amende, une de plus, préservant la spécificité culturelle française :smiley:

[quote=“ggoodluck47”]Salut,

Non Ludo255, le parlement européen ne peut que donner des directives. Si notre gouvernement ne s’y conforme pas nous paierons une amende, une de plus, préservant la spécificité culturelle française :smiley:[/quote]

Et oui, c’est ce que j’avais écris plus haut ou dans un autre topic.Mais qui paiera les amendes encore une fois? le contribuable français…Si les français ne se rendent pas compte qu’on les prend pour des moutons qu’ils rasent à blanc, je ne sais pas ce qu’ils leurs faut!

@kinroux : perso j’ai rien compris à ça réponse !!!

Ouais, mais on comprend assez pour se rendre compte qu’elle ne raconte que de la merde.

@ DrDram : c’est pourtant pas compliqué :

Sur l’affaire des logiciels libres : quand on achète, évidemment le pack Microsoft il y a évidemment des pare-feux, il y a des logiciels de sécurisation évidemment. Anéfé ,sur les logiciels libres qui d’ailleurs, mais évidemment.

Sur le logiciel de sécurisation : Le ministère a évidemment un logiciel de sécurisation qui empêche anéfé le ministère à la Culture d’avoir accès (à la culture, je suppose), bien sûr, anéfé, évidemment. Les éditeurs de logiciels libres fournissent des pare-feux. Anéfé, évidemment il fournissent même des pare-feux gratuits.

Donc cet argument est sans fondement : évidemment, je vous emmerde. Anéfé, ma loi elle passera.

Voilà ce qu’elle voulait dire.

Elle non plus :smiley:

Ce ministre est un pantin.

Je me pose encore la question (à laquelle je n’ai toujours pas réponse): comment 16 députés peuvent-ils faire la pluie et surtout l’orage sur toute une nation dans une démocratie comme la france?
Parce que là franchement, c’est incroyable, si quelqu’un a la réponse, je suis preneur!

Aujourd’hui j’ai honte d’être français!

Ecoutez ça, c’est affligeant (j’ai tapé Albanel sur Dailymotion) La video est consternante! Cette mlinistre est une catastrophe:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/albanel/video/x8ury3_albanel-ministre-de-linculture-open_news (essayez de comprendre ce qu’elle veut dire)

Sinon regardez Anéfé

Re,

J’ai compris : il suffit d’installer OpenOffice.org sur mon serveur :slightly_smiling:

[quote=“ludo255”]Je me pose encore la question (à laquelle je n’ai toujours pas réponse): comment 16 députés peuvent-ils faire la pluie et surtout l’orage sur toute une nation dans une démocratie comme la france?
Parce que là franchement, c’est incroyable, si quelqu’un a la réponse, je suis preneur!

Aujourd’hui j’ai honte d’être français![/quote]
Parce que le débat est plié d’avance et que la plupart des députés ne veulent pas assisté à un débat qui n’en est pas un sur une loi dépassée avant d’être proclamée, de toute façon vouée à l’échec et litigieuse sur tous les plans. Par ailleurs, vis à vis de l’Europe, ça équivaut à «Allez vous faire voir!».

Pour donner une idée des débats, Ils sont intéressants à suivre et surtout on comprend pourquoi les bancs sont désertés. J’ai pris la partie illustrée par la video mais la séance du 2 Avril est du même tonneau.

[quote][séance du premier avril et ça n’est pas un poisson]
M. Christian Paul. Dès lors, soit vous considérez que celui-ci n’a pas d’importance, et vous décrétez l’indifférence nationale à son égard – nous comprendrions alors votre silence sur ce point ; soit vous nous expliquez en quoi ce dispositif est compatible avec le logiciel libre. En tout état de cause – mais peut-être avons-nous tort, et c’est à vous de nous le démontrer –, il nous semble qu’à l’instar des DRM, la sécurisation de l’accès Internet que vous proposez est incompatible avec le logiciel libre.

J’en viens maintenant à mon second point, qui est un rappel de la vérité. Vous nous avez dit, madame la ministre, que la riposte graduée n’est pas une exception française, qu’elle fonctionne et prolifère à travers le monde. Vos paroles étant écoutées avec attention, un certain nombre d’experts vous ont répondu sur ce point. Or, si l’on examine le paysage international, on constate que très peu de pays appliquent la riposte graduée ou envisagent de le faire. Le seul qui ait mis en place un tel dispositif – au moins sur le papier –, c’est l’Irlande. Mais il n’est pas appliqué par tous les fournisseurs d’accès. Il s’agit donc d’un exemple partiel.

M. Bernard Gérard, rapporteur pour avis. Et l’Italie ? Et le Canada ?

M. Christian Paul. L’Italie n’a pas encore mis en œuvre la riposte graduée ; elle attend. Quant au Canada, il a en effet opté assez tôt pour une forme de bridage des réseaux, mais il ne s’agit pas d’une riposte graduée, puisque le dispositif retenu consiste à réduire le débit des internautes utilisant des logiciels peer to peer.

Cela doit d’ailleurs être très difficile à appliquer : va-t-on limiter la connexion d’un internaute qui a utilisé des logiciels comme eMule ou BitTorrent pour télécharger des contenus que vous considérez vous-même comme légaux ? Là où le procédé a été tenté ou partiellement expérimenté, il ne semble donc pas susciter une puissante adhésion.

Certains pays ont fait machine arrière…

M. Bernard Gérard, rapporteur pour avis, et Mme Laure de La Raudière. On a lu Le Figaro !

M. Jean-Pierre Brard. Vous ne l’avez pas lu, vous l’avez appris !

M. Christian Paul. C’est le cas de la Nouvelle-Zélande, monsieur le rapporteur, et du Royaume-Uni, qui avaient envisagé d’instaurer la riposte graduée : le Parlement britannique a reculé sur cette question.

D’autres ont refusé, comme la France pourrait le faire aujourd’hui.

M. le président. Il va falloir conclure, monsieur Paul.

M. Christian Paul. Ainsi la Norvège ou l’Allemagne.

D’autres enfin – les États-Unis ou le Japon – hésitent, mais n’ont pas franchi le pas.

Les rapporteurs auraient pu faire l’analyse à laquelle je viens de me livrer, au lieu de brandir des coupures de presse : vous aviez tout loisir de vous exprimer dans votre rapport, monsieur le rapporteur pour avis. Nous y aurions ainsi vu plus clair.

M. le président. Veuillez conclure.

M. Christian Paul. La riposte graduée risque d’être le nouveau nom de l’exception française. Pour nous, l’exception française, c’était l’exception culturelle ; ce sera désormais – merci, monsieur Lefebvre – l’exception répressive ! (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

M. le président. La parole est à Mme la ministre de la culture et de la communication.

Mme Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication. Je voulais simplement faire une mise au point en réponse à M. Paul. On compare souvent la situation française à celle de l’étranger.

M. Christian Paul. Et le logiciel libre ?

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Je n’en disconviens pas, la France est pionnière : c’est dans notre pays que l’on télécharge le plus ! (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Christian Paul. Non, c’est en Chine ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Je parlais des pays comparables.

Nous sommes les mieux équipés, notamment en ce qui concerne l’ADSL et le haut débit en général. Voilà justement pourquoi nous sommes pionniers en matière de piratage, et voilà pourquoi mes homologues, que je rencontre souvent, sont très attentifs à ce que nous allons faire.

Il existe des ripostes graduées sans suspension, avec avertissement. En Norvège, les internautes reçoivent systématiquement un message d’avertissement contenant la menace d’un recours ultérieur au juge. Il en va de même en Autriche et en Allemagne. Je vous signale que 50 000 contentieux sont en cours en Allemagne : le système explose.

M. Jean-Pierre Brard. Mais il n’y a pas de suspension !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Au Royaume-Uni, l’accord du 24 juillet 2008 entre les fournisseurs d’accès et les industries culturelles prévoit des avertissements et l’instauration d’une sanction, laquelle n’est pas précisée à ce stade. Il n’y a eu aucun recul. Une évaluation a été menée pendant six mois, et le taux de désincitation atteint déjà 70 %.

M. Christian Paul. Mais il n’y a pas de coupure !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Je n’ai pas dit le contraire. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

M. Jean-Pierre Brard. C’est toute la différence !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Au Japon, un accord conclu en mars 2009 prévoit l’envoi de messages d’avertissement par les fournisseurs d’accès.

M. Christian Paul. Cela n’a rien à voir !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Quant aux pays qui envisagent une suspension, en Corée du Nord (Rires, exclamations et applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR) – je veux dire du Sud –, un projet de loi prévoyant de recourir à l’avertissement et à la suspension de l’accès a été déposé devant l’Assemblée nationale.

En Irlande, un accord conclu en janvier 2009 entre le principal fournisseur d’accès à Internet et les industries culturelles prévoit également la suspension.

Celle-ci est aussi utilisée par de nombreuses universités américaines, et nous savons qu’elles s’en félicitent.

La mesure a en effet été votée en Nouvelle-Zélande ; pour l’instant, les discussions entre fournisseurs d’accès et ayants droit – qui, en France, ont eu lieu en amont du projet de loi – sont ouvertes.

En somme, il existe dans tous les pays des procédures incluant des avertissements, souvent la menace d’un recours au juge, et la suspension est fréquemment envisagée.

Il est vrai que nous sommes pionniers…

M. Jean-Pierre Brard. Pour le pire !

M. Jean Dionis du Séjour. Vous êtes isolée, madame la ministre !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. … puisque, à la suite d’un long processus pédagogique, nous défendons l’idée de la suspension, issue, je l’ai rappelé, des discussions interprofessionnelles, ce qui est un argument de poids. Nous assumons cette position et cette attitude pédagogique.

M. Christian Paul. Il n’y a qu’en matière culturelle que vous n’êtes pas pionnière !

[color=#FF0000]Mme Christine Albanel, ministre de la culture. Quant aux logiciels libres,…

M. Christian Paul. Ah !

Mme Christine Albanel, ministre de la culture. … lorsque l’on achète un pack Microsoft avec Word, Excel, Powerpoint, qui ne sont pas des logiciels libres (Rires sur les bancs du groupe GDR), il existe des pare-feux, des logiciels de sécurisation ; mais les logiciels libres peuvent aussi être assortis de pare-feux. (Rires sur quelques bancs du groupe UMP.) Ainsi, au ministère de la culture, nous utilisons le logiciel libre Open Office,…

M. Jean-Pierre Brard. Parlez français, madame la ministre de la culture ![/color]

[color=#FF0000]Mme Christine Albanel, ministre de la culture. … et un logiciel de sécurisation l’accompagne. Les éditeurs de logiciels libres fournissent les pare-feux, et même des pare-feux gratuits. Cet argument est donc dépourvu de fondement.

M. Jean-Pierre Brard. C’est vous qui avez besoin de pare-feux ! L’esprit de Kim Jong-Il règne ![/color][/quote]

On peut aussi découvrir la notion d’IP cryptée:

Sympa le passage sur la Corée du nord!

Oui, il y a aussi cette vidéo où Albanel gagne le point Godwin :

http://www.dailymotion.com/video/k3mMdnbu1XC0lPYZeO

Enfin, les profs vont devoir faire de la pub pour le site de la FNAC:
Article 8:

et la partie sur les fameux logiciels controlant la connexion:

[quote]« Art. L. 331-30. – Après consultation des concepteurs de moyens de sécurisation destinés à prévenir l’utilisation illicite de l’accès à un service de communication au public en ligne ou de communications électroniques, des personnes dont l’activité est d’offrir l’accès à un tel service ainsi que des sociétés régies par le titre II du présent livre et des organismes de défense professionnelle régulièrement constitués, la Haute Autorité rend publiques les spécifications fonctionnelles pertinentes que ces moyens doivent présenter pour être considérés, à ses yeux, comme exonérant valablement de sa responsabilité le titulaire de l’accès au titre de l’article L. 336-3.

« Au terme d’une procédure d’évaluation certifiée prenant en compte leur conformité aux spécifications visées au précédent alinéa et leur efficacité, la Haute Autorité établit une liste labellisant les moyens de sécurisation dont la mise en œuvre exonère valablement le titulaire de l’accès de sa responsabilité au titre de l’article L. 336-3. Cette labellisation est périodiquement revue.

« Un décret en Conseil d’État précise la procédure d’évaluation et de labellisation de ces moyens de sécurisation.[/quote]