[quote=“fran.b”][quote=“Cver1”]
Soyons honnête. C’est sans doute moche si elle a bien été violé. Reste que c’est une victime parmi d’autres, comme il y en a tous les jours.[/quote]
Je te promet que le jour où tu auras un ennui, même un très gros ennui, je te ressortirai cette phrase écoeurante (le mot est juste) et annonciatrice de la suivante.[/quote]
Merci pour la leçon de morale à trois francs six sous. Par ailleurs, si cela devait m’arriver, n’ayant pas spécialement de sympathie pour toi je n’attendrais aucune compassion particulière de ta part, je ne serais qu’un numéro parmi tant d’autres victimes d’un coup du sort d’un jour. C’est ainsi que ça a toujours fonctionné.
Ainsi donc, l’impact sur la politique internationale passe avant le viol d’une femme qui ne devient qu’un épiphénomène, même pas un dommage collatéral assumé, juste un rien sans importance réelle. Ce sont les bases même du totalitarisme où un intérêt supérieur (ici la finance) prévaut sur les principes, quels qu’ils soient y compris les fondamentaux. C’est bien mon gars, tu es sur la bonne voie.[/quote]
Faudrait être un minimum logique tout de même : Les violences sexuelles sont monnaies courantes, ce qui diffère ici c’est qu’il implique un homme politique, et pas n’importe qui. On assiste à la mort politique d’un homme qui aurait pu être notre future président, en tout cas présenti comme tel par beaucoup. Sa chute a de quoi être commentée car elle nous implique tous. Normal donc qu’elle prenne une part importante par rapport à l’histoire de la victime.
Il n’est pas du rôle de la presse de pondérer le temps passé à chaque sujet sur le niveau de souffrance des victimes impliquées. Vu la misère sociale constante, on passerait notre temps à nous prosterner. Des faits divers sortides de viols on en a déjà tous entendu (et de façon bien plus détaillé qu’ici). Vu leur nombre, se sentir touché par un viol de plus (si l’on est pas concerné de près ou de loin) c’est vraiment faire preuve de naïveté, comme oublier les milliers d’autres du quotidien.
D’autant qu’ici on ne sait rien ou presque d’elle, alors quoi ? Les journalistes devraient s’acharner à trouver des informations sur elle ? Je ne vois pas comment on peut leur repprocher de ne pas passer plus de temps sur la victime. Il y a ici et pour le moment bien plus à dire sur DSK.
Quand à l’avant dernière phrase, le raisonnement par l’absurde, très peu pour moi. Je ne vois pas le rapport entre la politique la presse et ces phénomènes.