C'est les vacances !

Pause Café
#61

[quote=“seb-ksl”]Faut dire que ça donne envie aussi…
Parce que moi aussi je suis étudiant boursier, indépendant de la fortune de mon papa invalide et ma maman infirmière, moi non plus je passe pas ma vie dans les orgies, moi aussi je bosse beaucoup, et pourtant je demande la place de personne d’autre. Même si on me demandait d’arrêter maintenant pour avoir plus de sécurité de l’emploi, plus de salaire et plus d’avantages (ce qui est un peu le cas, déjà).
Les études longues, c’est une passion. On fait avec quand on peut pas faire sans.[/quote]

+1

#62

Mes parents gagnent bien leur vie parce qu’ils ont une vie simple (leur hobby c’est le jardinage… ce qui rapporte peut etre plus d’argent que ça en coute en fait ^^) mais ça m’aurait gêné qu’ils me payent mes études et/ou un appart.
Déjà qu’à 18 ans ils m’offraient toit, repas… et j’en ai profité même quand je travaillais jusqu’à mes 24 ans de cette petite vie sans soucis (économisant pour avoir un apport qui m’a bien servis).
J’ai privilégié études courte (Bac+2) à proximité, j’avais la chance d’habiter en campagne mais pas trop loin d’une grande ville et donc aussi d’une cité universitaire (15min en voiture).

Donc des études longues (aprés fallait sortir du public et aller sur Grenoble, Paris ou Lyon pour faire ce qui me plaisait) auraient signifié pour moi “boulots minables + études” vu que je ne me voyais pas demander à mes parents de me payer un appart. Je suis pas assez courageux pour concilier les deux, surtout qu’il me faut mes 8H de sommeil pour être en pleine forme… (ca parait con mais les gros dormeurs sont quand même vachement pénalisé dans la vie…).

Alors Eartells (ou Cosette ^^), t’as peut etre une vie un peu galére en ce moment, mais en tout cas tu mérites vraiment de réussir. Et quand on a la volonté et le courage comme il faut l’avoir pour faire études + boulot je pense qu’on fini toujours par réussir… du moment qu’on n’abandonne pas avant de finir ses études.

J’ai une amie de mon frére qui a arrété ses études jeune (juste aprés le bac), elle bossait ensuite comme caissière dans une grande enseigne et a repris ses études en parallèle (à 27 ans).
Depuis elle bosse dans un labo, avec mon frére donc, un boulot plutôt cool et bien payé (surtout comparé à celui de caissière).
C’est un peu l’opposé de ce que tu as fait mais je trouve ça tout aussi courageux. L’avantage c’est que tu as un boulot un peu moins précaire qu’avec des jobs étudiant, l’inconvénient c’est que tu as moins de temps pour les études et moins de choix d’orientation aussi.

Bref, je pense que ça dépend vraiment de chacun (et du porte monnaie des parents :slightly_smiling: ).

On peut toujours faire sans, par contre on peut pas toujours faire d’études longues.

#63

[quote=“seb-ksl”]
Parce que moi aussi je suis étudiant boursier, indépendant de la fortune de mon papa invalide et ma maman infirmière,
…
On fait avec quand on peut pas faire sans.[/quote]
Tu travailles parallèlement, alors ?
À moins que tu n’aies trouvé un prêt étudiant suffisamment gros …
Je vois mal comment on peut vivre avec SEULEMENT des bourses d’étude :017
Mes enfants étaient aussi boursiers mais si nous n’avions “aidé” en plus et malgré un prêt étudiant, je ne vois pas comment ils auraient pu vivre.
Je ne pense pas que les bourses aient augmenté dans des proportions si fortes qu’elles soient devenues suffisantes pour permettre de subvenir intéfralement aux besoins des étidiants.

#64

[quote=“ricardo”][quote=“seb-ksl”]
Parce que moi aussi je suis étudiant boursier, indépendant de la fortune de mon papa invalide et ma maman infirmière,
…
On fait avec quand on peut pas faire sans.[/quote]
Tu travailles parallèlement, alors ?
À moins que tu n’aies trouvé un prêt étudiant suffisamment gros …
Je vois mal comment on peut vivre avec SEULEMENT des bourses d’étude :017
Mes enfants étaient aussi boursiers mais si nous n’avions “aidé” en plus et malgré un prêt étudiant, je ne vois pas comment ils auraient pu vivre.
Je ne pense pas que les bourses aient augmenté dans des proportions si fortes qu’elles soient devenues suffisantes pour permettre de subvenir intéfralement aux besoins des étidiants.[/quote]

Je ne sais pas en France, chez moi, la “bourse” que j’avais parce que j’ai du changer de région (pas d’études à proximité, sauf l’industrie pétrochimie) paiait l’inscription (900€, et c’est l’université publique!) plus 1800€ pour toute l’année. Cette bourse était versé en mai, donc, il fallait avancer l’argent. Maintenant ils doivent paier peut être 100 ou 150€ de plus, ce qui devient à moins d’argent, en réalité.
Mon petit frère à fait à l’envers que moi, il a travaillé pendant 4 ans, après il est entrée dans une école d’ingénieurs. Il a pas fini ses études, mais il n’a point envie et il est heureux comme ça. Mon grand frère n’a pas aimé étudier. Il a passé des concours et il est “Mosso d’Esquadra”, gendarme catalan. C’est lui qui se plaigne tout le temps des difficultés d’argent qu’il a… jusqu’au dernier dinner familier où lui et sa femme se sont vus attaqués par plein miettes de pain et ils ont promis d’arretter (jusqu’au rétour de ces vacances)

La première fois que j’ai eu une bourse qui m’a permis de “subvenir intéfralement aux besoins des étidiants” :stuck_out_tongue: a été la bourse pour étudier à l’étranger, comme ça j’ai eu mon DEA, fait la fête… et rembourser le prêt d’études que j’ai pris pour mon premier année en France :slight_smile:

#65

Non, pas de boulot à côté, je tiens trop à mes études. Après, c’est sûr, vivre avec 377 euros par mois, c’est un art. Mais c’est pas infaisable :

-loyer bas au CROUS (un studio de 18m², avec une vraie salle de bains :stuck_out_tongue:)
-courses alimentaires chez le discounter
-ne pas imprimer les polycops, les lire sur ordinateur
-emprunter les livres à la BU au lieu de les acheter
-ne rentrer chez papa/maman qu’une fois par mois (~60 euros par mois l’aller-retour)
-…

Ces principes de base + économiser un maximum de l’argent de papi & mamie pour Noël et anniversaire, et je finis toutes mes années en positif.

Édit : comme le rappelle eartells, la bourse paie aussi intégralement les frais d’inscription et de sécurité sociale de l’université. Sans ça, effectivement, je pense que ça serait plus serré.

#66

ah! le CROUS! mon premier année en France j’ai découvert que j’aurai pu faire mes études plus facilement, et vachement moins cher que chez moi! Si j’aurai su, je me serai inscrite directement en premier année ici, au lieu de galerer pour trouver une chambre à partager dans un appart à 6 pour que celà ne depasse pas les 250€…appart, les charges… ce’st sur, je reste en France.

#67

[quote=“seb-ksl”]Non, pas de boulot à côté, je tiens trop à mes études. Après, c’est sûr, vivre avec 377 euros par mois, c’est un art. Mais c’est pas infaisable :

-loyer bas au CROUS (un studio de 18m², avec une vraie salle de bains :stuck_out_tongue:)
-courses alimentaires chez le discounter
-ne pas imprimer les polycops, les lire sur ordinateur
-emprunter les livres à la BU au lieu de les acheter
-ne rentrer chez papa/maman qu’une fois par mois (~60 euros par mois l’aller-retour)
-…

Ces principes de base + économiser un maximum de l’argent de papi & mamie pour Noël et anniversaire, et je finis toutes mes années en positif.

Édit : comme le rappelle eartells, la bourse paie aussi intégralement les frais d’inscription et de sécurité sociale de l’université. Sans ça, effectivement, je pense que ça serait plus serré.[/quote]

Je te tire mon chapeau, 377 €/mois, faut savoir jongler, en effet.
je ne me rends pas compte de l’évolution, mais pour mon fils aîné, c’était, si ma mémoire est bonne, ~ 18000 F/an et il fallait qu’on l’aide en plus du prêt étudiant.
On ne regrette pas car aujourd’hui, 20 ans après, il a un salaire de ministre, le salaud :079

#68

[quote=“ricardo”]Je te tire mon chapeau, 377 €/mois, faut savoir jongler, en effet.
je ne me rends pas compte de l’évolution, mais pour mon fils aîné, c’était, si ma mémoire est bonne, ~ 18000 F/an et il fallait qu’on l’aide en plus du prêt étudiant.
On ne regrette pas car aujourd’hui, 20 ans après, il a un salaire de ministre, le salaud :079[/quote]
Ben on va dire que comparé aux “assistés”, j’aurai appris rapidement à gérer mes fonds.

18000FF/an, ça fait du 2750€/an, donc c’est 650€ de moins que moi. Après, tout dépend de l’ “échelon” (comprendre : à quel point les parents sont pauvres), les sommes varient beaucoup entre un échelon 1 et 6. Mais étonnamment, les bourses sociales augmentent régulièrement, et on parle même de les toucher sur 10 mois au lieu de 9 actuellement, dans un futur proche.
Après il y a aussi la bourse au mérite, qu’on peut cumuler, et sur laquelle il va falloir que je compte pour partir m’installer à Paris l’an prochain. Parce qu’autant en province, la bourse sociale peut suffir (Lyon est déjà bien chère mais ça reste faisable), autant à Paris c’est une autre histoire.

#69

Ça ressemble à ce que j’avais, mes parents payaient le loyer (1800 F/mois) et moi je touchais les APL (en gros 900 F/Mois) et avec ça je payais la bouffe, le téléphone (fixe évidemment, il n’y avait pas de portable) et EDF, donc un budget de 370 € par mois .

#70

Vous êtes joyeux c’est impressionnant…

#71

[quote=“seb-ksl”]
18000FF/an, ça fait du 2750€/an, donc c’est 650€ de moins que moi. Après, tout dépend de l’ “échelon” (comprendre : à quel point les parents sont pauvres), les sommes varient beaucoup entre un échelon 1 et 6. [/quote]
Je veins de vérifier et je m’étais trompé, c’est 14 000 F/an et il avait l’échelon maxi. À l’époque, nous avions env. 1.2 smic avec 1 étudiant et 2 lycéens, c’était en 1986. Je pense que ça doit faire env. la même chose ?
Après, pour ma fille, ce n’était même plus la moitié car le fils aîné ne comptait plus donc ménage + 2 enfants.
Mais j’ai été salarié du public donc meilleurs revenus et ça allait bien mieux. J’arrête là le côté Zola :wink:

#72

bah, ouie! comme ça nous avons des histoires à raconter aux petits enfants s’ils veulent pas finir son assiette ou demandent des cadeaux hors prix :slight_smile: (… quand j’avais ton âge…)

#73

bah, ouie! comme ça nous avons des histoires à raconter aux petits enfants s’ils veulent pas finir son assiette ou demandent des cadeaux hors prix :slight_smile: (… quand j’avais ton âge…)[/quote]

Tu parles ! Les miens, ils disent que j’habitait au “moyen-âge”… C’est cool, moi qui pensais être encore jeune :confused:

#74

On est toujours le vieux de quelqu’un … et inversement :119

#75

C’est quand on est le vieux de beaucoup que ça commence à avoir un sens :stuck_out_tongue:

#76

Il existait une mesure, en France et avant Internet, pour savoir si on devait se considérer vieux.
“On est vieux, quand tout le monde nous vouvoie et que l’on tutoie tout le monde”.
Quel plaisir de se sentir jeune grâce à Internet :006

#77

[quote=“ricardo”]Il existait une mesure, en France et avant Internet, pour savoir si on devait se considérer vieux.
“On est vieux, quand tout le monde nous vouvoie et que l’on tutoie tout le monde”.
Quel plaisir de se sentir jeune grâce à Internet :006[/quote]

ça va pas non? chez moi tout le monde tutoie, en arrivant en France, même entre collègues du même âge on se vouvoie!
j’ai dévenue vielle en arrivant en France??? :119 :’( :119

#78

C’est vrai que certaines personnes se croient obligées de vouvoyer pour ne pas avoir le retour.
Chez les vieux, c’est encore courant, le vouvoiement (vousoiement n’est pas encore permis mais les verbes “vousoyer” ou “voussoyer”, sont corrects), car le tutoiement est délicat.
Pour ce dernier,autant, il est facile d’emploi, par Internet, car on ne voit pas la personne, ni on ne l’entend, qu’il est parfois gênant quand on se trouve face à face.
Pour les vieux, c’est souvent délicat de tutoyer un jeune car on est perçu comme abusant de nos cheveux blancs.
Ma femme s’est fait rembarrer, il y a peu, par une jeune employée de banque, qu’elle avait tutoyée. Je l’avais prévenue que ça devait lui arriver, car elle a le tutoiement facile.
Délicat aussi quand il y a “autorité”, les enseignants le savent bien.

#79

Pour amener ma pierre à l’édifice :

  • je tutoie : les gens du même âge que moi dans la rue, mes homologues au boulot, et même les un peu plus haut placés tant que ça reste dans le +/- 5 ans.

  • je vouvoie : tous les gens dans l’exercice de leur fonction (pour la femme de Ricardo :wink:), tous les “plus vieux” et tous les vraiment plus gradés (mais du coup plus vieux).

#80

Dans le vie de tous les jours, je vouvoie tous ceux que je ne connais pas et qui ne m’ont pas encore autorisé à les tutoyer, peu importe l’age.

(exception faite au boulot quand je m’adresse à des dockers pour qui le vouvoiement est une insulte, pas facile de lutter contre un formatage depuis tout petit… “Camarades, y’a des camarades parmi les camarades qui sont pas des camarades, camarades !”)