[quote=“grigric”][quote=“ricardo”]
J’ai longtemps cru que Mitterrand était contre la peine de mort, jusqu’au jour où j’ai appris qu’en tant que ministre de la justice, sous la 4eme République, il a refusé la grâce à au moins trois condamnés à mort. J’ai été fortement déçu ce jour-là. Contrairement à ce qui semblait être, sous la 4eme, le Président de la République ne faisait qu’appliquer l’avis du ministre de la justice pour cette question de grâce. Ce n’a plus été le cas à partir de la 5eme “Chose Publique” où ce droit “divin” était réservé au Président.[/quote]
il ne l’a pas rétabli en Algérie durant la guerre d’Algérie ? il me semble…[/quote]
C’est en partie à ceux-là que je faisais allusion.
Quant à l’utilité des prisons, je rejoins l’avis de Blacksad, on ne peut pas laisser en liberté certains "dangers publics"
MAIS, s’il doivent être privés de la plus belle chose qui soit “la liberté”, il fait que ce soit de manière décente, sinon, il s’agit d’une double peine.
MAIS (encore), dans la mesure où c’est possible, on doit tout faire pour ne pas emprisonner les petits délinquants. La multiplication des bracelets électroniques serait déjà un recours important.
Il y a une chose qui aurait selon moi un bon impact sur certains petit délinquants : la réparation du “dégât”, à leur frais et bien entendu, sans être payés pour ça.
Tu fais un grafiti sur un wagon, on te prend sur le fait, tu a une journée pour remettre les choses telles qu’elles étaient. Je n’ai rien contre le fait que ça peut être exécuté en public.
@ François :
Je n’ai jamais nié qu’il avait évolué, j’ai seulement dit qu’il avait été “pour” la peine capitale. Quant à 1981, c’est poussé par Badinter qu’il a mis ça dans sa campagne, après un sondage qui montrait que l’opinion, surtout celle de Gauche, commençait à basculer favorablement.
L’abolitionniste, c’est Badinter, pas Mitterand.
Je sais parfaitement que Giscard a été le dernier assassin légal en France.
Je suis “contre la peine de mort”, même si le plus horrible des assassinat était perpétré contre une des personnes que j’aime le plus, point.
À moins qu’une force extra naturelle me permettent d’échanger la vie dudit assassin contre la ressuscitation