Où est l'égalité ?

Ce qui est aussi intéressant dans ce débat, c’est que tous ceux qui se sont autrefois libérés de l’obligation du mariage, pour la vie en couple, pour faire des enfants etc… , sont ceux qui aujourd’hui sont acculés à le défendre, juste parcequ’ un très petit nombre de couples homos aimeraient bénéficier d’une égalité de traitement pour les taxes sur l’héritage, et ainsi vivre plus paisiblement leurs vieux jours de vieux couple ! :049

Franchement pas de quoi devenir homophobe; :013

Si les statistiques sur lesquels j’appuie cet argument sont justes, ce qui reste de la question du mariage des homosexuels, est finalement celle de l’ égalité du traitement fiscal.
Le conseil constitutionnel si regardant sur le plafond d’ 1 millions d’ € par contribuable qui n’est pas égalitaire, devrait suivre aussi pour les vieux ( et vieilles, pas de sexisme ) homos aux revenus également plus égalitaires.

Qu’est-ce que les historiens vont se marrer dans 50 ans ! :033

PS
“Il y en a de plus égaux que d’autres” ( Coluche, tu nous manques ! ) :teasing-tease:

Il ne faut pas se leurrer, c’est avant tout une question de symbole. On parle du mariage et une bonne part de la population n’ont pas encore fait le deuil du mariage religieux et amalgame mariage religieux et républicain (il suffit de voir comme certains expliquent que c’est sacré).

Certains expliquent que cette confrontation auraient du être faite autrement en améliorant le pacs par exemple. Mais à mon avis le fait de donner à la communauté homosexuelle se droit tout à fait symbolique au mariage est un droit aussi important que les autres et un gage important d’égalité. La réaction des anti le prouve. Sinon on resterais dans le mariage hétéro (celui qui est sacré et qu’il ne faut pas toucher) d’un coté et le pacs (le mariage de seconde zone, celui dont on se fout) de l’autre.

Sujet à polémique, comme je les aiment … VRS avez vous dit ?

oui effectivement sujet passionnel

Je ne suis pas à priori homophobe , mon neveu est homosexuel, vit avec quelqu’un et cela ne pose aucun problème…
Pourtant quand il nous a confirmé (car je m’en doutais) son homosexualité j’ai pensé très fort: heureusement que mon fils ne l’est pas (enfin on est sur de rien) car j’en aurai été malade et je ne sais pas du tout comment j’aurai réagit.

C’est facile de faire la leçon quand c’est pour les autres mais chez soit c’est autre chose.

pour en revenir au cas général:

Un couple homosexuel femme veut avoir des enfants elles ont donc recourt à l’iad (insémination avec donneur)
Il n’y a actuellement pas assez de dons de spermes pour répondre aux demandes d’iad, comment cela va t il se passer dans le futur?
Faudra t il faire comme au US (ou espagne il me semble) c’est à dire
-> Payer les donneurs de spermes (ca ca me fait hurler)
-> Autoriser la publicité

La commission d’étique a réfléchit l’année passée sur ces problèmes de bio-éthique, des lois ont été votés et je ne souhaite pas que l’on revienne trop rapidement dessus.

Je sais la société évolue

C’est une question de ressources humaines ! Adriana Karembeu devrait quitter la croix-rouge et s’en occuper, elle serait plus efficace ! (qui a dit plus crédible ?)

Sûr que si c’est elle qui pratique les “prélèvements”, il y aura bien plus de candidats que besoin :laughing: :laughing: :laughing:

Est-ce que tu sais dire pourquoi tu “en aurais été malade” ?
Je n’ai pas d’enfant, n’y voit rien d’autre qu’une sincère interrogation.

Pour l’iad, je suis très hostile à l’anonymat des donneurs comme c’est le cas actuellement. Ce n’est clairement pas dans le sens du droit à l’enfant et une marque d’égalité quand à la qualité des diagnostiques dans ses soins à venir.

[quote=“Blacksad”]…
Pour l’iad, je suis très hostile à l’anonymat des donneurs comme c’est le cas actuellement. Ce n’est clairement pas dans le sens du droit à l’enfant et une marque d’égalité quand à la qualité des diagnostiques dans ses soins à venir.[/quote]
Ce n’est pas logique avec tes façons de penser habituelles :017
J’en déduis donc que tu es pour que le futur enfant puisse connaitre son père biologique, donc, la seconde “mère” ou le second “parent” comme il est, je crois, convenu de les appeler, ne sera, en fait, que le 3ième personnage de l’histoire chez un couple lesbien.
Il m’étonnerait beaucoup que les lesbiennes soient de ton avis.
De plus, donneur connu, signifie choix, qui dit choix, dit “race”, ça peut rappeler quelque chose ça, non ?
Au “States”, tu choisis sur portrait.
Bien … pas d’accord Ricardo.

Je voulais dire que le donneur doit être connu par les parents. Le donneur n’aurait pas plus de droit sur l’enfant qu’actuellement, vu qu’il n’éduque pas et ne connais même pas l’enfant. Mais il lui a transmis un patrimoine génétique avec tout ce que cela comporte et ça doit être connu des parents et surtout de ses médecins.
Cela n’implique pas que l’on laisse le choix du donneur aux parents lors de l’intervention, comme toi je suis contre ce genre de pratique.

En gros, comme tout de suite mais si un enfant né de l’intervention alors on révèle le donneur aux parents.

Et il existe bon nombre de maladies héréditaire et certaine intolérances peuvent être mortelles ou entrainer de graves séquelles.

Si on privilégie la santé de l’enfant au confort du donneur et des parents, le donneur ne doit pas être anonyme.

je réponds ricardo par rapport a l’identité du père biologique, et en connaisance de cause puisque je n’ai jamais connu le mien, un homme qui ne reconnais pas son enfant peut je pense etre comparé aisément a un donneur de sperme ( si l’on fait abstraction des relations sexuelles ).

Pour revenir a ma petite histoire je n’ai jamais connu mon pere biologique mais un (ex) petit ami de ma mère a été là pour moi ( une chance ! ) et m’a élevé comme son fils, 15 ans plus tard j’ai pu voir mon père biologique, je ne lui pas adressé la parole et je n’ai communiqué d’aucune façon avec lui. mon papa n’est pas mon père biologique et vice-versa.

je ne peux pas m’avancer mais je pense que des personnes dans un cas similaire au mien auront le même avis, pour une raison simple : meme si l’hérédité est incontestable, le relationnel qui se construit ( dans ce cas et bien d’autres encore ) sur des années l’emporte.

Prends l’exemple d’un couple de lesbiennes marié.
Une des deux “parents” pratique une fécondation artificielle.
Donc, parent 1 et parent 2.
Le couple divorce (ça arrivera au minimum autant que chez les hétéros)
Le père, s’il est connu, peut revendiquer son droit à la paternité, non ?
Ça risque de poser pas mal de problèmes.

certes mais les donneurs de sperme ont ils des droits de paternité sur leur “dons” ?

de plus je doute que les donneurs donnent avec le motif d’avoir leur enfant a eux via ce processus :unamused:

EDIT : de plus je pense que c’est l’enfant qui est prioritaire quand au “choix” de ses parents en tout cas le juge s’efforce generalement a travers les procedures de divorce et autres liens de parenté de favoriser d’abord l’enfant.

Ricardo, tu raisonnes en restant sur le principe un pére + une mére = un enfant avec pére = mére = parent.

Là il y’a un pére biologique et une mére biologique, information qui n’a d’intérêt que d’un point de vu médical.
Les seuls droits concernent les parents qui reconnaissent l’enfant comme le leur, le couple hétéro/homo qui a besoin de l’iad.
Le donneur n’a pas de droit sur l’enfant, il ne le connais même pas, mais il doit être connu comme donneur du corps médical pour que les informations qui peuvent concerner ses enfants biologiques soient transmis aux parents de l’enfant (ou aux enfants directement une fois majeur).

[quote=“tzero”]…

je ne peux pas m’avancer mais je pense que des personnes dans un cas similaire au mien auront le même avis, pour une raison simple : meme si l’hérédité est incontestable, le relationnel qui se construit ( dans ce cas et bien d’autres encore ) sur des années l’emporte.[/quote]

Je suis un peu dans le même cas et je suis d’accord avec ton point de vue.

[quote=“Blacksad”]Est-ce que tu sais dire pourquoi tu “en aurais été malade” ?
Je n’ai pas d’enfant, n’y voit rien d’autre qu’une sincère interrogation.
[/quote]je ne sais pas et n’en suis pas forcément fier.

[quote=“Blacksad”]
Pour l’iad, je suis très hostile à l’anonymat des donneurs comme c’est le cas actuellement. Ce n’est clairement pas dans le sens du droit à l’enfant et une marque d’égalité quand à la qualité des diagnostiques dans ses soins à venir.[/quote]Je te rappelle que les donneurs ont l’obligation d’avoir des enfants (en france en tout cas) et je ne peux concevoir l’idée de donner du sperme ainsi que son identité. C’est inconcevable à moins de faire du merchandising pour avoir plus de donneurs.

En quoi c’est inconcevable ? je ne comprend pas où est le probléme.

Je ne savais pas pour l’obligation d’être père. Ce n’est pas dans le but de s’assurer d’office de la fertilité du donneur ?

EDIT, pour ne pas trop polluer:

Le lien entre l’enfant et le donneur doit être connu (par les services de santé, cela suffit) car s’il se découvre une maladie héréditaire après le don, comment avertir l’enfant ?
Ce n’est pas un cas rare car le suivi médicale n’était pas très poussé chez les générations antérieur où se genre d’info se passait uniquement à l’oral de parent à enfant, si le parent n’était pas trop pudique pour ne rien dire…

Il n’y a pas besoin de connaître l’identité du donneur pour avoir son un dossier sur sa santé.

je suis quand même allé vérifier car la loi avait peut être changé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Don_de_sperme#En_France

vive la france : la loi n’oblige plus a déjà etre père depuis 2011 mais … le decret d’application de cette loi n’etant pas encore mis en place en fait il faut toujours etre père pour faire un don :laughing:

[quote=“MisterFreez”]…
Il n’y a pas besoin de connaître l’identité du donneur pour avoir son un dossier sur sa santé.[/quote]Exactement car il y a quand même des examens de faits et qui sont conservés. On sait donc que tel enfant né à l’aide de PMA est issu du sperme N° X, prélevé à la date du xx/xx/xx. Il reste toujours des plaquettes de ce N° dans l’azote et il est facile de revenir sur l’examen. Je suppute même que le nom du donneur n’est pas inconnu des services qui ont effectués le prélèvement.

Quant à l’application de la loi non décrétée après 2 ans de vote, on peut être certain qu’elle ne le sera jamais.