[quote=“MisterFreez”]@debianhadic > Je suis à peu près d’accord avec toi mais faute de mieux nous n’avaons que les élections pour avoir un semblant de démocratie.[/quote]Oui mais non. Oui c’est faute de mieux pour des raisons d’habitude plus que d’idéologie, mais non, il n’y a pas que l’élection pour piloter une démocratie: les Suisses ne seraient pas démocrates ? L’élection est un arbre divinisé en France qui cache une foret d’autres outils de la démocratie. Quand c’est technique, on peut faire des commissions et soumettre ses conclusions au peuple. Quand ca ne concerne qu’une petite région mais que tout le monde a son avis à donner, pourquoi on s’arrète à l’enquète d’utilité publique ? Pourquoi pas des consultation locales avec vote populaire des décisions. Quand on choisit d’une politique pour le ministère de l’interieur de la France et d’une autre pour celui de l’éducation, doit on forcément choisir la même équipe et le même positionnement idéologique pour les deux ? Est il justifié de fonctionner avec un programme bloqué pour 5 ans qui concerne tous les aspects de la société ? On ne pourrait pas trouver une solution ou les décisions de changement de politique se feraient en fonction de la nécessité plutôt qu’en fonction d’un calendrier électoral visant juste à garantir une stabilité de l’emploi à quelques uns ? Et une démocratie par le choix des budgets: il ne me semblerait pas ininterressant de proposer à chaque citoyen de répartir lui même une partie de ses impôts entre les ministères.
debianhadic: le fait que 70% des gens ait voté “plutot pour un autre” au premier tour ne veut pas dire qu’ils aient voté forcément contre. Ils pouvaient aussi voter pour mieux.
Indépendament de ce point de détail, la désignation en démocratie n’a pas nécessairement un rôle de plebiscite. On en a fait ce type de symbole dans notre France bonapartiste, mais le but est surtout de désigner >quelqu’un< pour qu’il n’y ait pas de vacance du pouvoir. On aurait pu aussi utiliser une méthode de condorcet, qui est “plus juste” pour désigner celui qui est “le mieux aimé” sans contestation possible, ou au contraire “celui que l’on déteste le moins”.
Il y a plein de méthodes de désignation, pas seulement le plebiscite:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_Condorcet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Système_de_vote
Le problême est (et on peut le démontrer mathématiquement), qu’il n’existe pas de systême de vote adapté à tous les types de critères de décision, d’une part, et ce qui est pire, c’est qu’aucun systême de vote ne peut respecter parfaitement en même temps tous les critères qu’une démocratie peut exiger (toutes les opinions sont proposées, il y a égalité parfaite des votants, le vote doit garantir que si tout le monde est d’accord, c’est ce sur quoi il est d’accord qui sera décidé, les options doivent être indépendante les unes des autres, et la proposition du choix d’une option ne doit pas influer sur l’ordre dans lequel les autres options sont classées).
Enfin on peut démontrer qu’il n’existe pas de systême de vôte parfait dans l’absolu:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_condorcet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorème_d’impossibilité_d’Arrow
On peut aussi montrer mathématiquement qu’un systême de vote peut toujours être manipulé, et ça fait l’objet d’ailleurs d’études trés poussées. 
[quote=“MisterFreez”]Pour ce qui est de la peine de mort se baser sur des institut de sondage est une preuve de hardièsse.[/quote] Non, c’est le contraire. Mitterrand a refusé de faire un réferendum parceque les sondages donnaient l’abolition perdante. C’est aller contre l’opinion qui a demandé du “courage”.[quote=“MisterFreez”] Pour la politisation des référundum, on met toujours ça sur le dos du peuple ou de l’opposition, mais faudrait tout de même pas oublier que c’est De Gaule qui c’est servi des référundum pour se faire plébiciter en premier.[/quote] Trés juste. Et si c’était une pratique plus courante, ça ne présenterait pas ce caractère de plébicite.