[quote=“François”]Debian se distingue de la plupart des distributions fondées sur elles par son caractère non commercial et par le mode de gouvernance coopérative de l’association qui constitue la distribution.
Une distribution commerciale est une distribution constituée par une société commerciale. Par « constituer une distribution » on entend « choisir et assembler les logiciels qui composent la distribution » (le noyau du système d’exploitation, un lecteur vidéo, un programme et les pilotes de connexion wifi, le programme d’installation de la distribution, etc.).
Les distributions commerciales proposent généralement des versions gratuites, ce qui n’en fait pas des distributions non commerciales puisque l’objectif est de réaliser du profit par la vente de services liés à l’utilisation de la distribution (support, développement…) ou par la vente d’un code permettant d’activer une partie bridée de celle-ci.
Ainsi, Ubuntu est une distribution commerciale car elle est constituée par la société commerciale Canonical. Debian est en revanche une distribution non commerciale car elle est constituée par l’organisation à but non lucratif SPI.
La distinction entre distributions non commerciales et commerciales est importante car les choix en matière de technologie ou de marketing ne sont pas fondés sur les mêmes critères selon qu’ils sont faits par des bénévoles organisés en démocratie directe, ou par le (ou les) propriétaire(s) d’une société commerciale.
Source : Wikipedia[/quote]
Mouais, il y a confusion tout de même, RedHat, Canonical, Suse ne vendent pas un logiciel ni même une distribution mais un service ce qui n’est pas la même chose. Si ces sociétés disparaissent, une grande partie de la crédibilité de linux disparaîtra.
Le libre est fondé sur le principe que ça n’est pas dans un logiciel que réside la valeur mais dans ce qu’on en fait. Le logiciel doit être donc disponible pour tous sans restriction d’usage. Cependant, cela signifie que la valeur réside dans l’installation et la mise en place de ces logiciels. Soit tu bosses pour les installer, soit tu payes pour que quelqu’un tel les installe. Une entreprise n’a pas envie de dépendre de la bonne volonté d’une équipe pour la pérennité de son installation et préférera payer plutôt qu’avoir un doute sur celle ci. N’importe qui ayant eu des responsabilités dans la gestion d’un parc informatique le comprendra. Le logiciel libre ne sera une alternative crédible que si des sociétés de service proposent l’installation et la gestion de parcs informatiques sous logiciels libres. L’existence du libre à long terme est donc liée à l’existence de boites comme Caninical, Mandriva ou RedHat. Il y a un an, j’ai dépanné en urgence une filiale de SFR parce qu’un de ses serveurs SMTP (sous linux RedHat) était parti en vrille (disque HS). Son service informatique ne connaissait pas linux et dans l’urgence je me suis retrouvé à les dépanner (avec une carte bleue en usage libre pour le dépannage!!). Pour une boite, se retrouver dans une telle situation est une catastrophe, et comme ces boites externalisent la gestion de leur parc informatique, soit ils trouvent une société de service sous linux, soit ils passent à un système propriétaire. Enfin les sociétés de service effectuant de la maintenance linux se moquent royalement de la distribution: c’est de toute façon du linux et les problèmes se retrouvent. Seule l’installation de l’OS à partir du machine vierge peut les inciter à préférer leur distribution parce qu’ils ont des configurations toutes faites, c’est tout.