Vive la crise

Pause Café
#161

Je n’ai pas lu les 7 pages du thread mais j’ai eus l’occasion de lire que cette crise allait mettre à mal le système libéraliste, permettre à Obama d’être élu, faire vaciller le système banquaire…

Cette crise va surtout permettre de décanter la société encore plus qu’elle ne l’est en séparant l’élite mondiale qui sortira renforcée de cette crise et le reste qui tombera encore plus bas.

Je vous propose un film intéressant qu’il convient de regarder avec un esprit critique mais qui l’avantage de jetter un regard différent sur les crises précédentes :

syti.net/Videos/Zeitgeist.html

#162

Iaorana

L’émission complément d’enquête sur France 2 lundi 3 novembre qui devrait être pas mal. Ils vont y parler, entre autre, des 150000 ménages en délicatesse avec les prêts à taux variables octroyés par le crédit foncier et du manque d’information de cette banque vis à vis de ses clients
http://info.france2.fr/complement-denquete/emissions/47895559-fr.php

Nana

#163

Perso, je n’ai jamais fait un prêt à taux variable, j’ai tjrs fuit ce piège à con comme la peste.
Quand j’ai emprunté, j’ai aimé savoir combien me coûterait mon remboursement total.
Ceux qui empruntent à taux variable, sont les m^ qui se font pigeonner partout et qui pleurent ensuite qu’on ne leur ait pas dit qu’ils étaient cons.

#164

Ils auraient quand même put faire des études d’économies. C’est logique que le banquier leur disaient des bêtises. Ils ont qu’a travailler plus pour essayer de gagner plus.

#165

[quote=“ricardo”]
Quand j’ai emprunté, j’ai aimé savoir combien me coûterait mon remboursement total.
Ceux qui empruntent à taux variable, sont les m^ qui se font pigeonner partout et qui pleurent ensuite qu’on ne leur ait pas dit qu’ils étaient cons.[/quote]

BA des fois y en a à ecrire ou parler le prouve, c’est d’ailleurs pour ça que j’aime garder le silence et ne parler que lorsqu’il le faut, et encore, d’une façon brève et concise de manière à ce que je n’ai pas à repeter.bref 3615 ma vie off.

Seulement, ces “cons” comme tu dis, n’ont pas fait d’études pour la plupart, ils se sont fait berner par un banquier qui ne connait rien à son taff puisque pour la plupart ils n’ont même pas fait d’études en économie…

Les banquiers sont des commerciaux rien de plus, ils vendent des prêts et ils bourrent le moue à de pauvres gens qui n’ont pas ta science…

#166

[quote=“ludo255”]
Les banquiers sont des commerciaux rien de plus, ils vendent des prêts et ils bourrent le moue à de pauvres gens qui n’ont pas ta science…[/quote]Mes études, scolairement parlant, se sont arrêtées à l’âge de 14 ans mais l’école m’a appris à lire et à compter, cela suffit pour ne pas se faire entuber. 8)

#167

[quote=“ricardo”][quote=“ludo255”]
Les banquiers sont des commerciaux rien de plus, ils vendent des prêts et ils bourrent le moue à de pauvres gens qui n’ont pas ta science…[/quote]Mes études, scolairement parlant, se sont arrêtées à l’âge de 14 ans mais l’école m’a appris à lire et à compter, cela suffit pour ne pas se faire entuber. 8)[/quote]
Faux c’est l’esprit critique qui te permet ça. Et quant bien même, ces gens n’ont pas à être traité comme tu le fait simplement parce qu’ils sont moins intelligent, qu’ils se sont laissé bourré le mou ou qu’il sont simplement fait une erreur.

#168

Et pourquoi ce sont tjrs les m^ qui font des “erreurs” :question:
Ensuite, il faut les assister, et pourquoi ? parce qu’ils n’ont pas pris la peine de lire avant de signer.
Je me répète, la plus belle chose que l’école m’a apprise, c’est : lire.

#169

si on part sur ce principe Ricardo, je suis plus intelligent que toi parce que mon banquier n’a jamais réussis à m’entuber pour signer un prêt? on va loin avec un raisonnement pareil dit moi?
Parce que j’ai appris à lire et à calculer et que j’ai conclu que prêt= prêt + interets et que je ne suis passez con pour perdre de l’argent d’une quelconque façon que ce soit…

Ces gens se font couillonner et je parie qu’à un moment dans ta vie ça t’est arrivé aussi, faut pas jeter la pierre aussi vite…

#170

Sans oublier le terrorisme quotidien auquel on est soumis par “les communicants”; qui vous font comprendre que si vous n’avez pas le dernier né des écrans plats, la bagnole machin, le téléphone qui peut contenir 25000 chansons (Attention à ne pas charger illégalement, ce qui augmente la note) mais qui n’est même pas capable de faire cuire le riz; sans oublier le séjour pas cher au ski grâce à ducon.com (Remplacer ducon par Séguéla, Saussey, Tapiro, etc… au choix) etc… La société de consommation sans sommation, quoi.
Il arrive que le ça prenne le dessus sur le surmoi.
Je ne suis pas certain que juste savoir lire et compter suffise. Surtout que tout est fait pour éviter que le citoyen n’acquière trop d’esprit critique.
Exemple l’agitation quotidienne actuelle de Sarko, ses rodomontades, ses menaces comiques envers les banquiers et autres patrons, son habit trop grand de sauveur de la galaxie. Quand on lit (merci l’école!) dans le texte ses déclarations et qu’on ne se contente pas de l’extrait vu dans la lucarne ou entendu dans la TSF (Je me mets à la place de Ricardo :mrgreen: ), on découvre des trucs contradictoires, sans effet. Bref du pipeau!

PS: Lire et compter peuvent suffire si par la suite on continue d’apprendre par soi-même afin de former son propre esprit-critique (Pour en revenir au post de misterfreeze); mais ce n’est pas forcément donné à tout le monde et dépend de son environnement social.

#171

No, “TSF”, c’était mon père. :smt006

#172

Etant né en 1955, j’ai connu la TSF, camarade.

#173

quote="Junichirô"
Il arrive que le ça prenne le dessus sur le surmoi.
(…)
Je ne suis pas certain que juste savoir lire et compter suffise. Surtout que tout est fait pour éviter que le citoyen n’acquière trop d’esprit critique.
(…)[/quote] Connais tu l’hypothèse Sapir-Whorf* ? Elle mène à la théorie que la structuration du language influe d’abord sur l’univers perçu tel qu’il est représenté de manière “cohérente”, et donc sur la palette d’action que l’on est capable d’imaginer pour agir sur cet univers conceptuel.
En extrapolant sur cette idée proche de l’idée “gestaltique” qu’ “on n’a d’action possible que sur ce que l’on peut nommer”, Samuel Delany a imaginé une histoire intéressante** autour du parcours au sein de l’humanité d’un individu artificiel disposant uniquement d’un language de synthèse d’où le “je” est exclu et opérationnellement (au sens descriptif du language) inutile.
Au lieu d’exclure l’ego du language comme dans ce livre, on peut imaginer que la répression omniprésente et automatisée participe, avec les simagrées du premier d’entre les français qui décrédibilisent complètement l’image du père, à un etouffement surmoïque quasi généralisé où la connaissance du bien et du mal serait petit à petit remplacée par la connaissance de ce qu’on peut et qu’on ne peut pas faire, notion psychologiquement beaucoup plus facile à gèrer, et beaucoup plus opérationnelle puisque moins ambigue.
Maintenant, ces manifestations d’une volonté sont elles une nouvelle résurgence collective de ce que désire notre cerveau reptilien (un mouvement naturel de notre histoire, un phénomène darwinien de plus), ou bien le résultat consciemment élaboré d’une masse de cons dominant l’opinion (une manip d’idéologues coordonnés, autre forme de la théorie du complot), je ne saurais dire.

La conspiration des cons, j’aurais tendance à y croire, si je n’avais pas mes oeillères humanistes et positivistes. Je pencherais plutot pour une errance de l’humanité.

#174

@matt Fais gaffe avec tes liens.
Je ne connaissais pas dit comme ça. Mais je me rappelle que George Steiner dans une défense des langues disait que “chaque langue est une manière de voir le monde”. Et l’autre fois j’ai lu une interview d’un universitaire franco-britannique qui expliquait quelque chose de similaire au sujet de la poésie (Il est aussi poète). Il expliquait qu’on ne pouvait pas se servir des mêmes mots dans la poésie française et anglaise car il n’avaient pas les mêmes significations poétiques , et en dehors de toute considération musicale. Des mots et des expressions poétiques en français par exemple n’ayant aucun caractère poétique en anglais.
Je m’en aperçois quand je lis des textes en anglais et les comprends directement en anglais sans que mon cerveau n’ait besoin de faire une traduction pour comprendre. Et bien on n’a pas exactement la même compréhension des choses.
C’est pareil pour la littérature et le cinéma. J’aime le cinéma japonais (et la littérature)et coréen, par exemple (Là, je suis obligé de me servir du sous-titrage), je m’aperçois que si je me place dans l’ambiance suffisamment avant de regarder le film ou la lecture en essayant d’oublier le plus possible ma culture français et européenne, je ne vois et ne comprends pas la même chose que si je regarde ou lis l’oeuvre avec mon regard et mon esprit français. Mais pourtant là, je passe par le français (Sous-titres ou traduction) pour accéder à l’oeuvre.
Bon, ce n’est peut-être pas très clair mais je suis au boulot et répond au téléphone en même temps.

#175

[quote=“MisterFreez”]
Faux c’est l’esprit critique qui te permet ça. Et quant bien même, ces gens n’ont pas à être traité comme tu le fait simplement parce qu’ils sont moins intelligent, qu’ils se sont laissé bourré le mou ou qu’il sont simplement fait une erreur.[/quote]
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/10/29/01005-20081029ARTFIG00407-il-y-a-un-divorce-entre-enseignement-intellectuel-et-formation-morale-.php

#176

[quote=“Junichirô”]
PS: Lire et compter peuvent suffire si par la suite on continue d’apprendre par soi-même de former son propre esprit-critique (Pour en revenir au post de misterfreeze); mais ce n’est pas forcément donné à tout le monde et dépend de son environnement social.[/quote]

Ah bon de l’environnement maintenant?

Cite moi en un dans lequel les gens ne désirent pas apprendre?

Mattotop: ça ne reste que de l’extrapolation ta théorie, les gens préfèrent ce sur quoi ils peuvent mettre un nom, une image, quelque chose qui leur parle, qu’ils connaissent bien.C’est pas pour rien que les plus grands se sont toujours exprimé simplement en compagnie de personnes très humbles.

#177

La question n’est pas le désir mais la possibilité, les moyens. Tu n’as pas remarqué que dans une famille d’intellectuels de la classe moyenne les enfants réussissaient mieux que dans une famille de chômeurs de banlieues?

#178

[quote=“ricardo”]Et pourquoi ce sont tjrs les m^ qui font des “erreurs” :question:
Ensuite, il faut les assister, et pourquoi ? parce qu’ils n’ont pas pris la peine de lire avant de signer.
Je me répète, la plus belle chose que l’école m’a apprise, c’est : lire.[/quote]
Moi la plus belle chose que j’ai put apprendre en cours c’est la solidarité.
Je préfère des millions de fois aider ceux qui se sont fait avoir par des commerciaux peu scrupuleux qui avait pleines connaissance de ce qu’ils faisait que d’aider c’est arnaqueur. Les banques ont fait énormément de conneries c’est dernières années personne n’osent dire le contraire, par contre on hésite pas à lever des fond colossaux pour aider ces co**ars qui ont joué intentionnellement avec le feu.

Un esprit naïf ou facilement influençable ou tout simplement plus sensible et moins terre à terre que toi a put facilement se laisser avoir.

Tu parle de “toujours les même” développe s’il de plaît. Tu dis que c’est les smicars ? Les chômeurs ? …
Ça te fais mal de payer des impôts ? En plus c’est toujours les même qui en profite n’est ce pas ?

Je suis contre les capitalisations. Je pense que le premier moyen d’aider le contribuable c’est de supprimer toutes ces âneries. Aujourd’hui l’objectif des pouvoir publique est d’aider les banques, fond d’investissement et autre en espérant que ça puisse aider le contribuable. Comme si le gouvernement n’avait aucun moyen de donner directement de l’argent aux contribuables. Ça permettrais d’aider les gens qui se sont laisser avoir par des prêt à taux variable par exemple, sans oublier ceux qui ne se sont pas fait avoir mais qui vont prendre une inflation.

#179

Etant né en 1955, j’ai connu la TSF, camarade.[/quote]
Je parle du mot généralement employé par les gens de mon âge ds les années 50.
Ce mot, ds les villes, tout au moins, c’était “radio” puis “transistor”.
Mon père, lui parlait de “TSF” ou de “poste”.
Maintenant, ds les campagnes retirées … :question:

#180

Le “transistor”, c’est le début des sixties; il y avait déjà la télé chez moi. Je suis né à Nantes comme Cambronne.