Les risques sismiques ne sont pas les seuls
N’y aurait-il jamais eu un technicien qui “pète les plombs?”
Chaque année EN FRANCE, de l’ordre de 1000 “incidents” répertoriés, connus ( et combien de cachés ? ).
Savez-vous ce qui s’est passé à 3Miles Island ? : une simple vanne fermée qui se disait ouverte, et une emballement car parmi la myriade d’incidents possibles et de protocoles, il était impossible de deviner la petite erreur conceptuelle (un peu comme des bugs, inévitables en informatique ) à failli engendrer la première catastrophe de type Tchernobyl aux USA. (Eux non plus ça ne les a pas arrété )
Tout ce qui est dit actuellement sur la coopération internationale, la sureté, le commerce, et la mutation vers une énergie moins dangereuse était déjà débattu, confirmant quelques années après cette époque où je me promenais avec le badge “Inactif aujourd’hui, radioactif demain”.
Le bug de Three Miles Island était “dérisoire”: sur le “tableau de bord” de la centrale, l’indicateur “ouvert/fermé” aurait dû être un indicateur d’état ( l’état réel de la vanne ), alors qu’il était un indicateur de commande ( la commande avait bien été lancée ).
Une simple différence d’interprétation d’un technicien expérimenté et non stressé ( au tout début seulement ! ) et d’un concepteur a suffit a créer l’accident (déjà un problème de refroidissement )
On voit que nul besoin d’accident naturel ou technologique ( crash d’avion de ligne, explosion chimique, panne d’électricité, ou tremblement de terre possible même en région non historiquement sismique ), nul besoin d’une crise personnelle ( Canabis, alcool, ou simple crise existentielle, dépression ou coup de folie ), nul besoin qu’ un Khadafi ou un Ben Laden n’émule un saboteur : n’importe quel employé ( question de la sous-traitance par exemple ! ) saura mettre en panne un circuit de refroidissement, mettre un virus dans le système informatique ( eh oui, il semble que ce soit l’avenir des malware: la guerre techno-industrielle via les virus et autres vers (pardon pour les approximations ).
La France est le pays au monde qui a la plus grande densité de centrale au km2.
La pluspart ont triché avec les normes (sismiques notamment). Aucun système de secours fiable de refroidissement n’est assuré dans la majorité d’entre elles.
La sécurité en marche normale (normal = idéal, donc régulièrement perturbé ) est assuré par un système de triple circuit:
- primaire = l’eau en contact avec la matière fissile, contaminée un maximum.
- tertiaire = l’eau en contact avec l’environnement
-Le secondaire à l’interface des 2 précédents
Il suffit donc qu’un seul de ces 3 circuit soit en panne pour exposer à l’accident grave.
A supposer qu’une même cause ( Tsunami, explosion chimique, malveillance, erreur, etc… ) produise les mêmes effets sur les 3 circuits, cela fait déjà 3 pannes majeures et urgentes à réparer
Si en plus il y a panne ou insuffisance d’électricité ( facile pour des terroristes ! )
En outre à Tchernobyl, on avait sous la main des techniciens soumis à une dicature qui ont été massivement sacrifiés ( Au fait, tout n’est pas encore réglé à Tchernobyl )
Tchernobyl a rendu réellement inhabitable une surface grande comme la moitié de la France ( et les environs, je ne me risquerait pas non plus à y habiter )
Depuis 50 ans la radiocativité dite “naturelle” de la planète aurait plus que tripler.
Au début, les essais de bombe à l’air libre auraient eu pour effet de doubler cette radioactivité ( c’est une moyenne, et officielle: appliquez vous même le coefficient de correction… )
La sureté Nucléaire en France a été relativement protégée à l’époque où la CFDT était vigilante et résistait à l’omerta de ceux qui ont le statut de “responsables” ( mais le statut est-il une garantie suffisante ? ).
La question de la mutation technologique en France est honteusement déformée par les discours officiels actuels ( et précédents ).
1 Il est faux de dire que c’est économiquement rentable, notamment si l’on prend en compte le coût du démentèlement inévitable un jour ou l’autre.
2 Il est faux de prétendre qu’il ne peut être remplacé que par des fossiles carbonnés ( l’exploitation programmée des gaz de shiste catastrophique pour le sous-sol, l’eau en voie de raréfaction, et le bilan carbonne devrait poourtant suffire à l’interdire : c’est une autre énergie aux dégats définitifs et irréparables )
Des économistes très sérieux ont montré par des voies et des modèles différents et indépendants qu’au contraire, la fin du nucléaire serait une aubaine pour l’économie de la France.
[quote]( Cf l’émission terre-à-terre de samedi dernier sur France-Culture:
19.03.2011 - Terre à terre
Modèle énergétique et modèle économique 54 minutes franceculture.com/emission-t … 03-19.html )[/quote]
Le lien avec Debian: la liberté, le modèle du logiciel libre à l’opposé du modèle ultralibéral destructeur ( de planète et d’humain ), ce que nous savons de l’impossibilité du bug 0 ( la 1ère loi de Murphy: ce qui est possible et improbable arrivera nécessairement ), la sensibilité aux statistiques des plus matheux: la France est le pays le plus exposé ( ainsi que ses proches voisins ! )
la politique: elle est partout, on le voit avec les lois “Françaises” sur l’internet, donc pas de tabou chez les Débianistes.
La justice ( le partage ), l’écologie ( attention à l’électricité: nous en usons beaucoup ! ), et le modèle du libre peuvent aussi éclairer l’avenir.
Il y a encore énormément à dire sur la nature des expositions et des contaminations, sur les faibles doses, sur l’absence de recherche publique indépendante, sur les faibles doses, sur le statut juridique du nucléaire en France qui échappe à toutes les lois !, sur l’omerta y compris au parti Socialiste ( désolé mes amis, mais c’est probablement votre faute la plus grave ! ).
J’arrète là, sinon jamais !
Je poursuivrai ailleurs